19 mars 2021

La famille Mkosi du districtéa de Lobata dans le nord de l’ile de Sao-Tomé avait par l’intermédiaire de l’ambassade de France et par conséquent le ministère des affaires Etrangères, manifesté avec virulence le désir que l’enquête sur la disparition de leur fils Mkwabi soit mené par un agent de la DGSE (la Direction générale de la sécurité extérieure)

Le ministre des Affaires Etrangères reçut au quai d’Orsay les époux Mkosi. Il leur rappela que les faits de la disparition de leur fils étant déclarés en France à Civray dans les Deux-Sèvres, c’est la gendarmerie Française qui avait été par un juge d’instruction, missionné. Madame Mkosi ancien membre du gouvernement de son pays avait usé de son carnet d’adresses pour agir et le ministre des affaires étrangères le savait.

• Nous comprenons, mais la DGSE est placée sous l’autorité du ministre des Armées.
• Quoi de mieux avait rétorqué madame Mkosi, puisque nous pensons que sa femme Zayi est surement sur le continent africain. Elle n’a donné aucun signe de vie du jour où nous n’avions plus eu de nouvelles de notre fils.
• J’entends bien, aussi je vais en parler au ministre, mon collègue des armées et vous tiendrais au courant très prochainement.
• Merci monsieur le ministre, déclara sincèrement madame

Le ministre des Affaires Etrangères avait tellement plaidé la cause de la famille Mkosi que la DGSE s’est accaparé le dossier, car semblait-il une note des renseignements généraux indiquait que le fils Mkwabi était soupçonné d’intelligence avec une nation ennemie. Sa situation professionnelle en tant qu’Ingénieur dans le nucléaire et travaillant au siège d’EDF dans le huitième arrondissement de Paris faisait l’objet d’une surveillance permanente, comme tous les autres ingénieurs.