23 février 2021

Au commissariat central de La Roche sur Yon, Thierry Thiebault demanda le bureau du commissaire Ortebeau.

• Troisième étage gauche, répondit le brigadier en faction.

Devant la cage d’ascenseur une dizaine de quidams attendaient un hypothétique appareil. Pas une affichette n’indiquait que l’engin était indisponible pour une durée indéterminée. Pas même un policier n’était chargé de prévenir qu’il était en panne et que l’escalier se trouvait derrière eux.

Thierry monta les marches quatre à quatre et c’est un peu essoufflé qu’il arriva au troisième étage. Il se fit connaître et c’est en personne que le commissaire Léor vint à sa rencontre.

• Heureux de vous connaître, dit aimablement le chef de la brigade des stupéfiants.
• Moi de même, répondit le journaliste.

Ils parcoururent quelques mètres dans un couloir plus qu’étroit et entrèrent dans un bureau dépourvu de style. Deux chaises, un bureau d’un autre âge et une armoire de rangement de la même époque. Seule la traditionnelle lampe de bureau donnait une âme à la pièce.

Une fois assis, le commissaire demanda.

• Vous avez le message écrit par cette brigade souris silencieuse ?

Thierry sortit de sa poche intérieure de son blouson polaire le fameux pli.

• Tenez commissaire.