8 février 2021

Chapitre – 1

Samedi 15 décembre 2007

• Patron, vous pouvez mettre la télé, il y a un message pour vous.
• Pour moi, c’est une blague ?
• Non, Thierry Thiébault, le journaliste de Vendée- Matin lit un mail en direct, qu’il a reçu dans la nuit et qui vous est destiné.

Le correspondant du quotidien de la Presse régionale du Pays de la Loire, lisait mot par mot un texte qui s’adressait au commissaire Léon Ortebeau en poste à La Roche-sur- Yon chef-lieu du département de la Vendée.

• « Commissaire Léor, regardez bien autour de vous et vos dernières enquêtes non résolues seront à classer.

Signé B.S.S – Brigade Souris Silencieuse »

• Quelqu’un a enregistré cette connerie ? vociféra le commissaire.
• Non, articula doucement son adjoint qui commençait à se le reprocher.
• Alors demandez la cassette au journal et convoquez-moi le journaleux.
• Bien patron.

Léor, était le diminutif de Léon Ortebeau. Nul ne savait si cela venait de son prénom ou de la contraction de son prénom et nom. Léor était très connu et craint dans la région. Cela faisait maintenant sept ans qu’il dirigeait la B.S.S – brigade spéciale des stupéfiants du département de la Vendée, en étroite collaboration avec le directeur départemental de la sécurité publique (DDSP) Auparavant, simple lieutenant il avait fait ses classes à Paris sous les ordres de divers commissaires de hauts vols. Il était natif des Sables d’Olonne et pensait finir sa carrière tranquille, mais le département avec son littoral devenait une côte prisée des trafiquants en tous genres et l’héroïne était de loin le premier fléau que le commissaire devait combattre.

• Quelqu’un a déjà entendu parler de cette brigade souris silencieuse ?