16 janvier 2021

Ils restèrent un long moment silencieux.

Ils reprirent ensemble une douche et au sortir, ils se séchèrent mutuellement. Elayna, nue, se dirigea vers le dressing, lui sortit son linge de corps, une chemise bleu tempête, une cravate assortie et un costume bleu nuit. Elle l’aida à s’habiller, ajusta sa cravate, mais Jean-Bernard semblait dans un autre monde, malgré ses assauts matinaux. Elle prit peur et cachant son désarroi, elle lui dit.

• J’appelle Géraldyne pour lui dire que tu ne viens pas aujourd’hui.

Il ne répondit pas.

Dès que la communication avec sa secrétaire fut terminée, elle se dirigea vers le salon d’où elle appela leur médecin.

• Madame Géraud calmez-vous. Que se passe t-il ?
• C’est Jean-Bernard, venez vite, je pense qu’il a les mêmes symptômes que dimanche dernier, venez vite je vous en prie.
• C’est bon j’arrive dans un quart d’heure.
• Faites vite.

Le médecin de famille n’avait pas tardé à arriver. Elayna l’accueillit sur le perron et ils entrèrent dans le salon où Jean-Bernard était assis sur un canapé, Yona sur ses genoux.

• Docteur Martellon, qu’est ce qui vous emmène ?
• Je passais près de chez-vous et je venais voir comment vous alliez depuis dimanche.
• Vous le voyez, très bien, docteur.
• Chéri, dit Elayna, comme le docteur a eu la gentillesse de passer pour prendre de tes nouvelles, s’il en profitait pour t’ausculter ?
• C’est une bonne idée, répliqua le praticien.
• Ok, dit Jean-Bernard, si nous allions dans la bibliothèque.
• C’est inutile, on peut rester ici. Je vous demanderai d’enlever votre veste et retrousser une manche pour que je vous prenne votre tension.

Jean-Bernard s’exécuta.