24 décembre 2020

 

 

 

 

Légende

La tour de Moricq à Angles, recèle un trésor. Il n’est malheureusement accessible qu’au moment du Sanctus de la messe de Minuit et lorsque le Diable n’en est pas le propriétaire.

En effet la tradition révèle qu’il serait 100 jours sous la garde de l’âme de celui qui l’a déposé puis 50 sous celle du Démon, qui compte les jours et les nuits. Des chasseurs de trésors se sont bien essayés à mettre la main sur celui-ci, mais en vain ;  ce qui se conçoit aisément lorsque l’on sait le peu de temps dont ils disposent pour cette quête.

 

 

Jean-Bernard retrouva Carolyne assise à la même table que celle de samedi après-midi. Elle n’était pas seule. Elle était accompagnée d’une jeune femme aussi ravissante qu’elle. Elles se levèrent à l’approche de Jean-Bernard. Carolyne présenta son amie Aude, après avoir embrassée Jean-Bernard.

  • C’est u
    ne amie, dit-elle, nous avons suivi les mêmes études. J’ai parlé à Aude de la proposition que vous m’avez faite. Elle serait d’accord pour se lancer dans l’aventure avec moi.
  • C’est une bonne nouvelle, dit Jean-Bernard. Vous voulez vous associer ?
  • Nous ne savons pas encore, répondit Aude. Sûrement car je suis actuellement à la recherche d’un emploi.
  • Vous touchez une allocation des ASSEDIC ?
  • Alors dans un premier temps, il serait bon que vous gardiez vos allocations. On ne sait jamais, avant que vous touchiez le fruit de votre travail, il peut se passer quelques mois.
  • C’est ce que nous pensions faire, assura Carolyne.
  • Vous vous êtes renseignée pour les démarches administratives ?

                     

  • Ce matin je suis allé à la chambre de commerce en taxi pour demander les documents. Il y a quand même une chose qui me chagrine.
  • Ce sont les cotisations sociales. D’après ce que j’ai compris, même si on n’a pas réalisé de chiffre d’affaires il faut quand même payer le premier trimestre de toutes les cotisations sociales et cela basé sur le plafond de la sécurité sociale. Pourquoi pas sur le trou de la sécu !
  • Eh oui malheureusement c’est le système français. En Angleterre ce n’est pas pareil, les cotisations sont prélevées à la source, c’est-à-dire sur les recettes réalisées, sans parler de l’impôt sur les revenus. Et en l’Irlande malgré le coût de la vie, on en dit que du bien pour les jeunes entrepreneurs.
  • Et la Belgique ?
  • C’est aussi un petit paradis fiscal, mais pas pour toutes les bourses.