22 décembre 2020
Panique bancaire américaine de 1907
La foule se presse sur Wall Street pendant la panique causée par la crise bancaire d’ octobre 1907
22 Décembre 1991
Pont-de-Poite, l’Ain
Un sol gelé par 3 semaines de beau temps, un épisode neigeux suivi d’un fort épisode pluvieux à toutes altitudes, les rivières du massif enregistrent des crues majeures.
Géraldyne suivie de Justyne, entra avec un plateau retenant une tasse de café. Elle déposa le tout sur un coin du bureau et se retira.
- Bonjour Monsieur. On s’est beaucoup inquiété, dit poliment Justyne.
- Merci Justyne. Où se trouve Raoul cet après-midi ?
- Je ne sais pas, dit-elle désolée. Il ne me dit rien, il est bizarre depuis vendredi.
- Je m’en suis rendu compte. Essayez de le joindre sur son portable et dites-lui de m’appeler au bureau, mais pas après dix sept heures trente.
- Bien Monsieur, et elle se retira.
Jean-Bernard consulta le registre du courrier reçu que Géraldyne avait apporté avec la tasse de café. Quelques confirmations de commandes, des devis à effectuer, des factures à payer. Le lot quotidien.
Il appela par l’interphone Gyldas le comptable.
- C’est Jean-Bernard tu peux descendre s’il te plait ?
- Ok Patron.
Il appela directement Sébastien de son portable.
- Bonjour, c’est Jean-Bernard.
- Comment vas-tu, s’inquiéta-t-il, Raoul ton alcoolique m’a dit … j’ai voulu dire ton acolyte m’a dit que tu étais hospitalisé. Tu m’appelles de là bas ?
- Non, je suis au bureau. Rien de grave d’après les médecins. Pourquoi tu as dit alcoolique ?
- C’est une autre histoire.
- Que je ne connais pas ?
- Apparemment, puisque tu poses la question.
- Dit toujours.
- C’était avant que tu t’installes ici, il fréquentait les bars et rentrait souvent éméché, c’est pour cela que sa première femme à demander le divorce.
- Je vois. Autrement qu’est ce qu’il voulait ?
- Seulement savoir comment cela se passe si vous rendiez une partie des véhicules pris en leasing. Tu as des problèmes ?
- Non, il n’y a rien de sérieux. Ne te fais pas de soucis. Merci. A plus.
