7 décembre 2020

Jean-Bernard enleva la caquette qui le protégeait, la remis à la façon des rappeurs et goulûment l’embrassa.

Ils entendirent dans leur dos le crépitement d’appareils photographiques se déclencher. C’étaient des japonais toujours en quête de souvenir.

Vint ensuite la cour d’Aménophis III, qu’ils parcoururent rapidement. Puis de loin ils admirèrent le lac sacré aux allures d’une piscine où se baignaient autrefois les prêtres, selon un rituel précis. Puis sur la droite, ils entrèrent dans la cour des cachettes. Ils passèrent devant le 7^ièmepylône aux jambes de perfection des statues monumentales. Le 8^ième, bien conservé n’avait rien de comparable avec le 9^ièmepylône si célèbre. C’est là que les débris du mur des Talatates furent trouvés et qui servirent au remplissage du pylône ainsi que celui des 2^ième ,5^ième, 10^ième et du remblai du 5^ième.

Ils visitèrent le temple de Khonsou pratiquement au pas de charge.

• J’ai faim, avait manifestée Elayna.

Ils profitèrent d’une calèche déposant un couple de

touristes pour revenir à la gare de Louxor par l’allée des Sphinx à tête de bélier, animal sacré d’Amon, qui entre ses pattes protégeait le pharaon. Sur la place de la gare Jean-Bernard avait remarqué un vieux troquet, avec une terrasse sympathique. La cuisine était banale et suffisante. La suite de leur périple au pays des momies passait par la descente du Nil. Jusqu’à l’heure de l’embarquement, ils se mêlèrent à la foule des touristes qui empruntaient les ruelles aux étals de fruits et de souvenirs.

• Regarde cette étoffe, dit Elayna qui s’en était parée.
• Jolie, mais elle ne te va pas au teint.
• Ce n’est pas pour moi. C’est pour un cadeau.
• A qui ?
• Tu verras quand nous serons de retour à la maison.