3 décembre 2020

 

3 décembre 1984

A Bhopal en Inde du Sud, la structure du réservoir d’isocyanate de méthyle (MIC) d’une  usine   de pesticides explose peu après minuit. La fumée blanchâtre se propage dans toute la ville au gré du vent et contamine la population en majorité    pauvre de la région. La nappe de gaz    qui s’étendra bientôt sur 40 km² provoquera la plus grande catastrophe industrielle mondiale

 

Histoire

Sapinaud de la Rairie – à ne pas confondre avec son oncle Sapinaud de la Verrie – naquit le 3 décembre 1760 au château du Sourdy, près de la Gaubretière. Il signa, en même temps que Charrette, le traité de la Jaunaie.

Jean-Bernard resta encore de longues heures dans un profond sommeil. Plusieurs fois dans l’après midi et dans la soirée, une infirmière était venue lui prendre son pouls et repartait sans rien dire. Elayna était de plus en plus attristée, cela faisait maintenant plus de six heures que Jean-Bernard dormait les yeux ouverts et il commençait à se faire tard.  Elayna réalisa qu’elle n’avait pas de moyens de locomotion pour retourner à la villa. Elle sortit dans le couloir et appela sa petite fille en regardant une nouvelle fois sa montre. Elle répondit immédiatement.

  • C’est mamie, tu peux venir me chercher aux urgences du C.H.U, c’est Jean-Bernard je t’expliquerais.

Elle éteignit rapidement le portable, laissant Muryelle dans

l’anxiété. Elle habitait au centre-ville, dans un immeuble

moderne de trois étages. Elle descendit quatre à quatre les escaliers et avec précipitation monta dans son véhicule garé au sous-sol de l’immeuble. Arrivée au Centre Hospitalier Universitaire, elle se dirigea vers les urgences. Dans le hall, elle chercha des yeux si Elayna l’attendait. Ne voyant personne, elle s’informa et à pas de géant, elle arriva devant la paroi vitrée de la chambre. Elle entra précipitamment, embrassa sa grand-mère et demanda.

  • Qu’est ce qu’il a ?
  • Viens je vais prévenir que je pars.

Elayna tirait Muryelle par le bras. Elles trouvèrent l’infirmière de garde, laissa son numéro de téléphone en précisant que l’on pouvait l’appeler à n’importe quelle heure.

Sur le chemin du retour, Elayna expliqua en détail ce qui était arrivé à Jean-Bernard depuis le matin.

  • J’espère que ce n’est pas grave et que cela n’engendra aucune séquelle physique ou mentale, dit Muryelle soucieuse. Tu as entendu ce qui est arrivé à Jacques Martin.
  • Pourquoi tu dis cela. Ce n’est pas la même chose, dit-elle épouvantée.
  • De toute façon il va falloir qu’il lève le pied et qu’il se surveille sérieusement.
  • Tu n’es pas rassurante.
  • Je sais, mais il faut voir la réalité en face.