17 octobre 2020

 

Histoire

Il fut dit un jour à un chef vendéen qui n’était pas un gentilhomme – au sens que sa  famille n’était pas noble – comme ce fut souvent le cas : «  vous servez la cause des nobles ;  ils vous abandonnent lorsqu’ils n’auront plus besoin de vous. »

Le brave répondit :

  • Je ne sers pas la cause, mais ils servent la cause que je défends.

 

Géraldyne frappa à la porte de son bureau.

–    Qu’est ce que c’est ?

  • Monsieur deux policiers viennent de franchir le portail d’entrée.
  • Faîtes entrer, dit-il, qui maîtrisait maintenant parfaitement la situation.

Une femme et un homme en uniforme entrèrent. Jean-Bernard les invita à s’asseoir. Ils refusèrent et la femme prit tout de suite la parole.

  • Nous voudrions voir le gérant de la société. A la réception on nous a dit qu’il n’était pas là.
  • C’est exact, il est en clientèle. Je suis Monsieur Géraud, le directeur général. Que puis-je faire pour lui ?
  • Nous aurions aimé rencontrer Monsieur Ganelon, dit sèchement le policier.

Jean-Bernard appuya sur l’interphone intérieur et après avoir mis l’amplificateur demanda.

  • Justyne, s’il vous plait, Monsieur Ganelon revient-il au bureau après son rendez-vous ?
  • Oui Monsieur, vers dix sept heures.
  • Mercie Justyne.

Il coupa l’interphone et s’adressant aux policiers.

  • Je ne peux vraiment rien faire pour vous ?
  • Si, dire à Monsieur Ganelon de passer demain matin au commissariat boulevard Victor Hugo.
  • Je peux en savoir plus ?
  • C’est une affaire qui le concerne personnellement, expliqua la femme.
  • Bien dit-il, déçu, je lui ferais la commission.