28 septembre 2020

Elayna revint ravie. Elle annonça que c’était Adelyne au téléphone et avait poursuivit en déclarant.

• Adelyne viendra nous rejoindre pour le dessert. C’est ma meilleure amie, dit-elle à l’attention de Muryelle.
• Je sais acquiesça la jeune femme, ma mère me disait que vous étiez inséparable comme des dix doigt de la main.

Surprise Elayna s’informa.

• Ta mère nous connaissait ?
• Oui et non.
• Comment cela, oui et non ?
• Non, car elle ne vous a jamais rencontrée toi et Adelyne, puisque tu as arrêté le mannequinât de très bonne heure, en pleine gloire. Mais oui parce que ma mère de toute sa vie a accumulé une énorme documentation sur toi.
• C’est ce que Jean-Bernard m’a dit. Tu en détiens beaucoup ? interrogea t-elle.
• Oui beaucoup. J’ai de quoi faire un livre. Je n’y ai jamais pensé mais maintenant que je te connais, si tu veux je pourrais envisager de le faire. Avec ton accord bien sur. Qu’est ce que tu en penses ?
• C’est une bonne idée. Je t’aiderais, j’ai aussi quelques bonnes photos. Et toi Jean-Bernard qu’est ce que tu en penses ?
• Oui, mois aussi je suis d’accord, ce serait super.

Elayna intrigué continua son interrogatoire.

• Ta mère était photographe ?
• Oui en free lance.
• Qu’est ce qui a poussé ta mère à collectionner toutes ces photos ?
• Tout ce que je sais, c’est que cette passion lui est venue à ma naissance en 1978.
• Tu sais pourquoi, demanda Jean-Bernard.
• Elle m’a toujours dit que je te ressemblais quand j’étais petite.
• C’est vrai que tu as quelque chose d’Elayna. Je n’en suis aperçu à notre première rencontre, avoua Jean-Bernard. Mais quoi. C’est difficile à dire. Les yeux peut-être. Qu’est ce que tu en penses Elayna ?
• C’est possible. Il faudrait voir des photographies de sa mère et de Muryelle et de moi à différentes époques, pour se faire une idée.
• J’ai tout apporté dans le porte documents.
• On les regarde ? dit Jean Bernard.
• Tout à l’heure. Il est temps de passer à table suggéra Elayna légèrement soucieuse.

Une pensée lui traversait l’esprit depuis que Muryelle était entrée dans sa maison. Elle avait vu toute suite cette ressemblance, non pas par la stature, mais par son visage bien que plus allongé que le sien. Il y avait quelque chose d’indéfinissable. Ce n’est qu’une ressemblance pensa t-elle.

Ils passèrent à table, près d’un  aquarium géant, qui occupait   toute la largeur et la hauteur du mur opposé de la cheminée.

• C’est super, dit Muryelle ébahie.
• Là ce sont des platax melanosoma et des cyprins à queue de voile. A coté des zanculs cornutus. Regarde juste au dessus, c’est un héniocus macrolepidocus et des acanthochaetodon annularis.
• Comment leurs donnes-tu à manger, s’inquiéta Muryelle.
• Par le premier étage. Il y a une ouverture aménagée le long du mur sur le plancher pour tout l’appareillage nécessaire