31 Août 2020

 Il est 0h20 le dimanche 31 août 1997

. « Vous ne pourrez pas me rattraper« , lance Henri Paul à quelques photographes qui ont compris la ruse et encadrent la voiture sur motos et scooters. La poursuite commence. Place de la Concorde, « M. Paul » brûle un feu et file à quelque 180 km/h vers le tunnel du Pont de l’Alma. Les photographes sont distancés. Mais dès l’entrée du tunnel, Henri Paul perd le contrôle de la voiture, écrase le frein – on relèvera des traces de gomme sur plus de vingt mètres – et percute de plein fouet le treizième pilier du souterrain.

Elayna prépara le dîner. Ils avaient oublié Yona. Elle prit une boite de croquette qu’elle agita énergiquement. Yona arriva alors en trombe et vint se frotter sur la jambe de sa maîtresse en ronronnant à qui mieux mieux.

   

Jean-Bernard alluma la télévision. Il était dix neuf heures, l’heure des informations régionales de FR3. Quinze minutes plus tard, la chaîne diffusa un reportage sur « L’AQUARIUS » la discothèque où se produisait Muryelle. Elayna écoutait sans prêter une réelle attention aux images et au commentaire.

  • Tu sais, dit Jean-Bernard, qu’il y a huit jours, j’ai fait la connaissance de cette jeune femme.
  • Ah bon. Qu’est ce que tu faisais dans cette discothèque ? interrogea-t-elle surprise.
  • Non, c’était dans la galerie marchande du centre commercial.
  • Alors maintenant tu dragues les minettes au lieu de travailler. C’est nouveau ?
  • Evidemment que non. C’est par hasard que j’ai fait sa connaissance, je t’expliquerais plus tard.
  • – Si c’est ce que tu veux, j’attendrais.
  • Chérie, tu n’es pas un peu jalouse ?
  • Non, mais il y aurait de quoi. Elle est très belle et tu fais un mystère de votre rencontre.
  • Je te comprends, mais tu n’as rien à craindre, je pourrais être son père.
  • C’est ce que l’on dit, soupira-t-elle. Elle a un nom cette créature ?
  • Muryelle, et je l’ai invité à dîner à la maison pour demain soir.
  • Tu ne perds pas de temps et si c’est pour me présenter ta maîtresse, ne compte pas sur moi ce jour là, ni les autres jours.

Dès le 19 octobre 2020

en librairie – bar-tabac – presse

 

Le roman policier de fin d’année