29 Août 2020

Histoire

« Ici, l’on saigne, on tond », annonçait à Luçon l’enseigne du sieur Bertrand Courtoys.  Sa fonction de barbier, si confortable pour lui, fut pourtant la cause d’une querelle entre l’évêché et le seigneur de Mareuil, de Luçon et de Moutiers. Ne pouvait l’exercer qui n’avait prêté serment au sire de la Trémoille et versé le droit de barberie. L’évêque se disait titulaire de ce privilège et refusa l’ingérence.

Elayna était dans la douche. Jean-Bernard déposa les

vêtements sur le canapé Louis XIV en bois sculpté et doré, garni de velours de Gènes. Il attendit quelques minutes. Il scruta la pièce. Yona n’était pas là.

Elayna avait fini sa douche. Elle endossa un peignoir jaune pamplemousse, et se posta debout face à la vasque du lavabo blanc écru de la salle de bain. Elle fixait le miroir et vit dans son dos Jean-Bernard s’approcher. Elle ne se retourna pas. Il se posta derrière elle, glissa une main sous le peignoir et caressa un sein ferme. De l’autre main, il défit la cordelette retenant les deux pans du peignoir qui s’ouvrirent,  et l’ensemble glissa le long du  corps jusqu’à terre. Jean-Bernard se colla à elle, l’entoura de ses bras, lui effleura les mamelons des seins pointés de désir, et délicatement entreprit une caresse à laquelle Elayna n’avait jamais pu résister. Elle ondula harmonieusement des hanches et d’une main chercha la fermeture à glissière du pantalon, la fit glisser et invita le sexe en érection de son compagnon à se libérer d’un slip devenu gênant. Le sang de Jean-Bernard battait ses tempes et il ne pensait plus qu’à ce corps collé contre le sien, consentant, prêt à l’accueillir. En un tour de main il baissa son pantalon.

Dès le 19 octobre 2020

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le roman policier de fin d’année