14 juillet 2020

Fête nationale

 La fête nationale française a lieu chaque 14 juillet. Elle commémore la fête de la Fédération, qui fêtait elle-même le premier anniversaire de la prise de la Bastille, et marquait la fin de la monarchie absolue.

Le premier anniversaire de l\’événement donnera lieu à une grande réconciliation nationale, et beaucoup plus tard, en 1880, la IIIe République, en faisant du 14 juillet la Fête nationale, consacrera la réconciliation de la France de l\’Ancien Régime et de celle de la Révolution.

 

Un mètre soixante dix huit pieds nus, Muryelle, filiforme,

un visage d’ange au trait parfait d’un  camée antique, les

yeux d’un bleu pers, un regard volontaire, les lèvres magistralement dessinées, une poitrine que l’on pouvait

imaginée haute, mais menue en forme de poire comice, le ventre plat, le fessier arrondi sur de longues jambe, compensait harmonieusement une minceur naturelle et composait un personnage d’androgyne, allant du charme à l’étrangeté.

Jean-Bernard se remémora ce que Guy Breton d’après Beugnot avait écrit sur les petits seins. « La nature s’était arrêtée à moitié de l’ouvrage, et cette moitié faisait regretter l’autre »

–    Muryelle, tu permets que je t’appelle Muryelle et on se tutoie. Tu es d’accord ?

–    Ok Jean-Bernard, dit-elle avec enthousiasme.

–    Muryelle, c’est tellement inattendu, surtout cette photo dans le cadre. Elle est d‘une grande importance  pour moi. Plus je la regarde, plus il y a quelque chose qui n’est pas très précis en moi. Je ne sais pas, mais il y a une certaine ressemblance entre Elayna et toi. Tu ne trouves pas ?

–    Je ne trouve pas, mais ma mère me le ressassait chaque jour.

–    Muryelle prit délicatement le cadre, donna un nouveau coup de chiffon et le tendit à Jean-Bernard.

–    Si tu veux, je te le donne.

–    Non, c’est inutile. C’est aussi un souvenir pour toi. Si tu veux confie moi la photo, j’en ferait faire une copie.

–    D’accord dit-elle sans hésitation.

–    C’est entendu, mais on ne va pas en rester là. Dès que je t’ai rendu ton exemplaire, je t’invite à la maison pour te présenter à Elayna. Quand comptes tu être livré du

     sac pochette ?

  • Mardi prochain dans la matinée. Si tu veux passer vers quatorze heures.
  • D’accord, je passerais dans l’après-midi, je te rendrai ton cadre et te confirmerais l’invitation. Ca te va ?
  • Ce n’est pas un peu trop précipité, s’inquiéta Muryelle.
  • Non tu verras, Elayna sera évidemment surprise, mais crois moi, elle sera enchantée.
  • Bon d’accord, accepta-t-elle.