8 juin 2020

Clemenceau – Monet

 Dans sa retraite Georges Clemenceau, quatre-vingts ans passés, met toute son attention affective à conforter le grand artiste Claude Monet, son ami de toujours.

8 juin 1944

 Les réalisations du génie militaire allié débutent : les premiers éléments des deux ports artificiels de Saint-Laurent et d’Arromanches commencent à être installés à partir du 8 juin

C’était hier 1968

Toujours en crise aussi, l’O.R.T.F ! Privé de programmes coordonnés, la France s’invente un délassement : elle se repaît des maladresses, de l’inexpérience des présentateurs télévisés qui remplacent les équipes  en grève.

  • Si nous allions voir ces grottes, dit Elayna.

Ils empruntèrent un petit chemin de ronde agencé en escalier, pour arriver à l’entrée des grottes. On venait de tout le département, de la France entière et même de l’étranger pour voir évoluer une espèce de mammifères placentaires. Jean-Bernard, en avait eu l’idée, lors d’une discussion avec le capitaine des pompiers du village, Jérôme Dhuy. Il lui faisait remarquer que la compagnie passait un temps infini à déloger, sous les toitures des maisons de campagne et des villas, des pipistrelles insectivores.

              

Se souvenant d’avoir visité au Nord-Ouest de la Thaïlande, près de Chiang Mai, les grottes de Tham Lod de Soppong, qui abritaient des chiroptères, il avait tout de suite émis l’intention d’utiliser les grottes inoccupées pour en faire un lieu touristique. Comme d’habitude pour faire aboutir ses projets, il mettait la main à la poche. Aidé des pompiers, il avait inspecté les grottes de fond en comble, pour mesurer le volume intérieur permettant de fixer en un premier temps le nombre de volatiles à regrouper. Ils avaient obturé l’entrée par un grillage de petite texture, permettant une vision de l’extérieur. Ensuite c’était le travail des pompiers. A chaque alerte de propriétaires, dont les greniers étaient envahis de chauve-souris, ils les capturaient et les remettaient en liberté dans les grottes. Au bout de quelques temps, les grottes regroupaient, la seule espèce commune des environs. Cette chauve-souris était l’une des neuf cent cinquante espèces connues, plus petite que la chauve-souris « Kitti » de Thaïlande. La commune avait aménagé les abords d’un chemin piétonnier, et les visiteurs à la queue leu leu, pouvaient apercevoir les grappes de chauves-souris agrippées aux parois. Pour permettre de mieux les admirer et les voir voler dans l’enclos, Jean-Bernard eut l’idée de faire poser des spots électriques voilés à des points précis de la cavité.

Pour rentabiliser l’investissement, la lumière était diffusée à partir d’un monnayeur acceptant une pièce de dix francs. Le jour de l’inauguration ce fut la fête dans cette partie de la commune. Un buffet avait été dressé par la municipalité. Mais les villageois étaient quand même  retissant de s’approcher des grottes, car elles n’étaient pas totalement obstruées. Un espace avait été découpé, en haut du grillage, pour permettre aux chauves-souris d’aller chercher leurs pitances. En l’occurrence chasser les insectes qu’elles ingurgitaient par milliers. Après s’être rassasiées, elles rentraient au bercail. Le capitaine des pompiers pouvait en certifier, les chauves-souris avaient été baguées lors de leurs captures. Seules les naissances n’avaient pas encore été baguées

clins d’œil