17 mai 2020

17 mai 1973,

Pendant une heure, la ville de Mazamet fut rayée de la carte. A 14 heures, les sirènes hurlèrent. Instantanément les habitants s’allongèrent dans les rues, sur les places, dans les squares. Ils étaient morts. La simulation fut parfaite.

Histoire

Né à la Crépelière à Chavagnes-en-Paillers, le 17 mai 1681 dans une famille de cultivateurs, Jacques Bousseau fut un grand sculpteur de son époque. Il passa quelques années à Rome avant d’être reçu à l’académie des Beaux-arts.

Elle se recueillit longuement et déposa, avant de se retirer, une rose Pierre de Ronsard cueillit le matin, dans une corbeille en osier posée à même le sol. La famille fit de même, le Maire, le conseil municipal, le personnel de l’usine et tout le village défila religieusement à la queue leu leu, s’inclinant respectueusement et déposant indifféremment sur le cercueil ou autour de la corbeille débordante de roses, des tiges de différentes fleurs de

couleurs, ainsi que des branches de nielle pourpre, symbolisant une vive sympathie.

Un employé des pompes funèbres apporta alors un lecteur compact disc relié à deux enceintes, qu’il posa sur un des bancs de pierre. Elayna s’essaya et appuya sur la touche « play » de l’appareil et débuta un arrangement libre des « Quatre Saisons de Vivaldi » interprété par la jeune et virtuose artiste, Vanessa Mae.

Puis, Elayna se leva et elle fut rejointe par toute la famille de Jean-Bernard et ses amis proches  pour recevoir  les condoléances. Certains  y allaient d’un mot, d’une phrase, d’un éloge parfois dithyrambique. D’autres venus par  estime, les saluaient d’un signe de la tête. Muryelle tenait par le bras Elayna et elles cherchaient à se frayer un passage dans la foule toujours aussi dense.

                                    

Les paparazzi venus du monde entier et les  journalistes y allaient de bon cœur et cela devenait presque indécent. Ils apostrophaient sans ménagement les deux femmes. Certains scandaient à tue tête, couvrant la musique des « Quatre Saisons » «  Elayna, Elayna par ici » pour qu’elle soit dans l’axe de leurs objectifs. D’autres appelaient « Isydora », du nom de l’artiste, ne connaissant pas le véritable prénom de l’accompagnatrice d’Elayna.

Portraits de femmes

cliquez sur la boutique pour faire votre choix