20 avril 2020

suite

Jean-Bernard avait sorti de son portefeuille et en retira un document qu’il déplia et agacé le jeta sur le bureau.

• Li et tu te rendras compte dans quelle situation je me trouve par votre faute.
• Ma faute ?
• Ne me fais pas croire que tu n’es au courant de rien.

Thybault lisait et plus il parcourait le document, plus il devenait blême. Un instant il voulut prendre le téléphone, mais il se révisa.

• C’est affreux. Il est dit que j’ai porté plainte conjointement avec Vanessa contre toi pour le vol d’une somme de un million de francs et que tu as été condamné par contumace à neuf mois de prison ferme.
• Eh oui, c’est surprenant, tu ne trouves pas ? Il s’en passe des choses dans ton étude.
• Je te jure que je ne suis au courant de rien. C’est sûrement Vanessa.
• Si tu n’y es pour rien dans cette histoire, qui veux tu que ce soit. Au faite où est-elle ?
• En congé. Elle ne revient qu’après Pâques. Elle est aux Etats-Unis. Qu’est ce que tu comptes faire ?
• D’abord que tu retires ta plainte, et avant que ton associée revienne, fait ton enquête. Il y a bien une raison que tu ignores pour que Vanessa agisse de la sorte.
• Bien sûr, dit machinalement Thybault, je vais attendre qu’elle revienne et je lui demanderai des comptes.
• J’aurai préféré que tu le fasses le plus vite possible.
• Ne t’inquiète pas, je ne te laisserai pas tomber.
• Pendant que j’y pense, demande à Josyane si

      l’association a été dissoute ?

• Tu crois ?
• Au point où on en est.

Thybault  interrogea son employée qui confirma que l’association avait bien été dissoute dans la foulée avec le changement d’adresse et qu’elle s’était nommée le liquidateur.

• Je peux t’appeler où ?
• C’est moi qui prendrais contact avec toi. Je ne reste que quelques jours à Paris.

Sur ce, ils se quittèrent.