2 avril 2020

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Dès leur arrivée, ils installèrent Jean-Bernard dans une pièce devant un bureau et pendant une bonne demie heure il resta seul à contempler l’affichage mural. Qu’on le veuille où non, le lieu n’était pas agréable. Mais se voulait-il rassurant ?

Un lieutenant de gendarmerie entra dans la pièce avec un dossier. Il prit place sur une chaise dactylo pivotante et d’une voix monocorde dit.

• Vous êtes bien Monsieur Jean-Bernard Géraud ?
• – oui.
• Vous êtes né le ?
• 11 novembre 1940.
• A ?

• Honfleur dans le calvados.
• Vous vous rendiez où ?
• Chez des amis à Paris.
• Pour quelle raison ?
• Votre passeport indique une adresse Luxembourg.
• C’est ma résidence principale.
• A Paris vous alliez voir qui ?
• Mes associés, Maître Thybault de la Jonquelle et Maître Vanessa Baudyn. Pourquoi ?
• Ce n’est pas ce qu’ils prétendent.
• Que voulez-vous dire.

Jean-Bernard pressentait les ennuis. Depuis que la jeune femme lui a dit concernant l’association, il se demandait qu’est ce que cela pouvait cacher et aujourd’hui il commençait à en avoir un aperçu.

• Monsieur Géraud, vous avez fait l’objet d’une plainte pour abus de confiance par Maîtres De la Jonquelle et Baudyn. Vous avez été condamné par contumace le 23 avril 1990 par la 12°chambre du Tribunal correctionnel de Paris à neuf mois de prison.
• C’est insensé. Qu’est ce que c’est cette histoire, cria Jean-Bernard. Vous m’arrêtez ?
• Pas dans l’immédiat. Vous avez la possibilité de faire opposition.
• Cela consiste en quoi ?
• Nous allons formuler immédiatement votre opposition au TPC de Paris. Soit nous aurons un mandat d’amener, ou vous serez libre pour comparaître à un nouveau procès à la date qui nous sera communiquée.