12 février 2020

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A Lisbonne, aussitôt arrivé et qu’un taxi ai déposé Thierry à la Pensão-résidential Flor dos Cavaleiros, près de la place Martim Moniz en plein quartier de la Mourama, il téléphona.

Les vaccins et les antibiotiques étaient arrivés à trois heures du matin par l’avion spécial de l’US Air Force. Tous le patients étaient sous traitement de

chloramphénicol administré par doses progressives sans dépasser 2 à 3g par jour, pendant deux semaines au moins.

L’atmosphère était beaucoup plus détendue.

Le Russe paraissait moins anxieux et Jean-Bernard ne faisait plus l’objet d’une surveillance accrue.

• Au faite, demanda Thierry, connaît-on maintenant la cause réelle de cette fièvre typhoïde ?
• C’était un accident, révéla le secrétaire de l’ambassade.

Les huîtres n’y étaient évidemment pour rien. L’ostréiculteur de Marennes avait pris soin d’emballer les quatre bourriches dans un petit container remplis de pains de glace. Jean-Bernard s’était assuré que le container ne séjourne pas trop longtemps dans un entrepôt avant qu’il ne prenne le chemin de la valise diplomatique.

• C’était l’eau, avoua Lucien Lamentyn.

Quand les invités eurent franchis le porche du bâtiment frappé de territorialité, ils voulurent se désaltérer à la borne d’eau disponible dans le hall de l’ambassade. Mais la bonbonne était vide et elle n’avait pas été remplacée, puisque les bureaux étaient fermés pour le week-end.

Une réunion informelle entre les ambassadeurs devait se tenir avant le dîner, afin que Jean-Bernard puisse exposer le projet de construction d’un complexe touristique à

Santana. Son dossier végétait dans les bureaux des différentes administrations compétentes de São et surtout dans celle du ministre des Finances