7 février 2020

 

Juliette Greco – née le 7 février 1927

Née à Montpellier , d’une mère bordelaise et d’un père corse,Juliette Gréco    garde de son enfance le souvenir   d’années aussi dures que dorées. Son père quitte rapidement la maison, laissant derrière lui sa femme ainsi que Juliette et sa sœur Charlotte .Durant la Seconde Guerre mondiale , leur mère est capitaine dans la  Résistance   ce qui vaut aux fillettes de vivre chez leurs grands-parents.

7 février 1992

Signature du traité de Maastricht

Les douze représentants européens des Affaires   étrangères se retrouvent à Maastricht, aux Pays-Bas, pour signer un traité d’union   économique, monétaire et politique.

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Avelyno, fit grise mine quand il dévoila que  le total de ses cartes n’était que quarante trois points. Son épouse Isalyna toujours prête à chanter un fado fit moins que son mari avec trente sept points. Elle était la dernière, mais  fut consolée d’un baise main par son voisin le ministre des finances de São qui avec ses deux cartes obtenait le ridicule total de huit. Jean-Bernard annonça quarante deux. La déléguée du Cap avec également  deux cartes totalisa trente  points. La donne du premier tour l’avait bien avantagée avec deux valets dont celui d’atout ainsi que le neuf. L’ambassadeur de France annonça trente trois points, le Canada quarante et un points. Le représentant des states fit un score très honorable. Il totalisait soixante quatre points. Il était en tête et pensa qu’il était béni des dieux : lui le protestant de pure souche irlandaise. La vedette de la péninsule ibérique cessa de s’agiter sur sa chaise. Elle se désolait de ne pouvoir  parcourir des rues de Madrid à la recherche de nouvelles toilettes. Les Russes ne dépassèrent pas les Etats-Unis avec respectivement quarante points pour Madame et quarante et un pour Monsieur. Restait à écouter le score du Cubain et des deux Chinois. Le subordonné de Fidel Castro se leva et au garde à vous déclara d’une voix  grave vingt six points. L’héritière de la dynastie Mandchoue, mit en pratique l’adage anglais : Time is money – le temps c’est de l’argent, se proclama vainqueur

avec soixante treize points et d’emblée fit le geste de ramasser le pot. Mais son mari la retint par l’épaule. L’assemblée pensa que  charité bien ordonnée commence par soi-même, l’instigateur du jeu en avait bien le mérite. Il déclara avoir le même score de cinquante cinq. Alors le Chinois pensa tout haut. Doté d’une exceptionnelle mémoire, il avait enregistré le résultat de chaque jour, et annonça à haute et intelligible voix le total découvert de six cent trente huit  points.

  • Monsieur Géraud voulez-vous avoir l’amabilité de confirmer ce résultat et compter le point du talon puisqu’il ne reste qu’une seule carte.

Cela prit quelques minutes et Jean-Bernard retourna la dernière carte confirma.

  • Le compte est bon Monsieur l’ambassadeur. Le talon est le neuf de carreau.

Le chinois additionna  les deux résultats, trouva un total de six cent quarante sept, soit les points des deux jeux de cinquante deux cartes.

  • Ma mie, dit-il, vous êtes la gagnante de notre jeu.

« Portrait de femmes »