1 février 2020

1 février 1954

Hiver : l’appel de l’Abbé Pierre

Henri Grouès, plus connu sous le nom de l’abbé Pierre   , lance un cri d’alarme contre la misère, sur Radio RTL. Cet appel à l’insurrection de bonté » intervient juste après le décès d’une femme    morte de froid dans la rue. Cette année-là, l’hiver est particulièrement rigoureux et s’apprête à faire d’autres victimes.

Claude François   – né le 1 février 1939  mort accidentellement le 11 mars 1978 à Paris

D’un père chargé de la circulation maritime du  Canal de Suez Claude François  doit très vite quitter son pays natal avec sa famille    La nationalisation du canal les contraint à l’exil. Destination : la  FRance .

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Bon anniversaire Maman – tu aurais 96 ans

 

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suite

A la gauche de Li Yo, Yi Ze, en tenue traditionnelle de la dynastie mandchoue des ts’ing, subtilisa deux billets de la pile de dobras de son mari et se servit donc deux huîtres. Son mari lui distribua deux cartes du talon qu’elle posa sur les deux premières cartes reçues.  Suivait, Yunier, le premier secrétaire de la Havane en costume trois pièces dont la couleur rappelait étrangement celle de l’armée d’occupation pacifique quand les Russes laissèrent le champ libre dans l’île anciennement portugaise. Il retira deux billets de mille dobras pour suivre, hésita un instant, puis enchérit avec un sourire de satisfaction d’un autre billet. Il prit donc trois fines de claires et reçu de la chinoise qui avait hérité du talon, trois cartes et passa la main à Loulyana, la femme de l’ambassadeur de Russie. Celle-ci, style matriochkas, évoquant une grâce mièvre et affectée, tourna légèrement la tête vers son époux, qui d’un clignement des yeux l’incitait à accepter le défi. Elle se servit quatre huîtres et dans son élan répéta le décompte à l’intention de son mari. Vassyli, l’ancien ponte du K.G.B, se servit

les quatre huîtres que sa femme avait décidé pour lui, et mis au pot, huit mille dobras. Yunier distribua les cartes. Vint le tour des Américains. Son représentant allait-il surenchérir et tenir tête aux Russes. A voir la pale figure de Jalyne qui regardait son assiette, elle s’excusa de ne pouvoir aller au-delà de ce qui lui été servi. On sauta sans rien dire, son tour. Par contre Clayton, n’était pas décider de s’en laisser conter. Il se leva, se pencha pour quatre huîtres et hautain, il s’empara d’une cinquième qu’il montra à la ronde. Sa femme enhardie comptait les cinq cartes qui allaient rejoindre les deux du départ et approvisionna le pot de sa contribution.

Jean-Bernard se dit que seulement dix huit huîtres avaient trouvé preneur et si le compte était bon, et si personne ne surenchérissait, c’est quarante six huîtres qui resteraient sur le plateau.

Les deux prochains convives ne participeraient pas à la dégustation. On ne pouvait pas imaginer, Kessy et Daryl, les représentant de sa très gracieuse majesté la reine d’Angleterre, manger tout cru, toujours vivante des

                     

mollusques que l’on élevait exprès dans des parcs. Et puis on était au moins de juin et ils avaient entendu dire qu’elles n’étaient pas aussi digestives pendant la période de leur reproduction de mai en août.

« Portrait de femmes « 

 

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