14 janvier 2020

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• Elayna avait reprit ses esprits. Elle avait été conduite dans une chambre des urgences. On l’informa sans ménagement le transfert de son mari vers une unité mieux équipée pour traiter les grands brûlés.
• Vous pourrez quand vous le voudrez le rejoindre, dit l’interne de service.
• Où l’a-t-on transporté ?

• A Lyon, à l’hôpital Saint Joseph – Saint Luc.

Elayna repartait à la villa quand elle fut rattrapée par une infirmière qui lui demanda de l’accompagner dans le bureau du médecin chef. Celui-ci annonça l’horrible nouvelle et lui présenta ses condoléances. Elayna, dignement, prit la nouvelle sur elle-même et d’une voix pleine de sanglots, demanda.

• Est-ce que je peux le voir ?
• Oui, dès demain revenez ici même et nous vous conduirons pour l’identification. Voulez vous appelez quelqu’un pour vous accompagner à votre domicile ?
• Oui, je veux bien, répondit t-elle les larmes aux yeux.

Le médecin chef avança l’appareil téléphonique dans sa direction et s’excusa de s’absenter un instant.

Elayna appela Muryelle à la discothèque. Une personne décrocha.

• Bonsoir, dit-elle, je voudrais parler à Muryelle s’il vous plait.
• Je ne peux pas, elle est au maquillage, voulez vous lui laisser un message ?
• Dites lui, d’appeler Elayna sa grand-mère. C’est extrêmement urgent.
• Je lui ferais part de votre appel, dit aimablement son interlocuteur.

Le médecin chef pénétra dans la pièce et ayant entendu malgré lui la fin de la conversation, proposa de la faire raccompagner chez elle par Eva l’infirmière.

– Je veux bien, accepta t-elle.

– Eva va vous accompagner et restera avec vous si vous le désirez en attendant votre petite fille.

Arrivé devant le portail de la villa le capitaine Jérôme Duy avec un de ses hommes attendait.

• Je viens d’apprendre pour Monsieur Géraud, dit-il et lui présenta ses condoléances.
• Je vous remercie, c’est un terrible malheur, dit-elle d’une voix à peine perceptible.