10 janvier 2020

suite

Il leur avait pourtant expressément interdit de tourner et surtout de sauter par-dessus les flammes, mais le caractère impétueux de la jeunesse prit le pas sur la raison. Un autre groupe qui avait suivi dans l’après midi la retransmission du match de football de la coupe du monde, France –Danemark à la télévision, rappelait le score final de 2 à 1 en faveur de la France. En cœur, s’époumonant, le village manifestait sa satisfaction, sa joie et criait « on a gagné, on a gagné » C’est à ce moment précis que Jean-Bernard profitant avec aubaine de la liesse générale, choisit pour donner l’ordre d’actionner le bouton devant libérer derrière le brasier qui n’en finissait pas de se consumer, le couvercle d’une caisse renfermant la surprise annoncée.

Le boîtier électronique, tenu par le capitaine Duy avait trois fonctions. La première, d’ouvrir le couvercle de la caisse, la deuxième,  déplier un ballon qui était retenu à la base d’un dispositif lâchant un gaz pour le gonfler et la troisième de libérer dans les airs le ballon. Le capitaine des pompiers fit un geste de satisfaction lors du déclanchement de l’ouverture du couvercle. Jean-Bernard était rassuré et attendait avec impatience le moment où s’échapperait la surprise. Le regard fixé dans la direction du capitaine, celui-ci fit contre toute attente un geste de désespérance. La deuxième phase ne se déroulait pas comme prévue. Jean-Bernard laissant sur place dans les gradins Elayna, se dirigea vers le capitaine qui lui dit.

• Le ballon ne se déplie
• Appuyez une nouvelle fois sur le bouton, suggéra Jean-Bernard.
• C’est ce que j’ai fait plusieurs fois, regretta le capitaine.
• Bon ne bougez pas, je vais voir ce qu’il se passe. Attendez mon signal pour actionner le bouton.

Le capitaine le mit en garde.

• Faites attention, il y a un léger vent de côté qui renvoi

des flammèches en direction de la caisse.

• Ne vous en faites pas, je ferais attention