11 décembre 2019

suite

Gyldas frappa à la porte et entra. Il serra la main de Jean-Bernard, lui souhaita une meilleure santé et dit.

• Vous vouliez me voir ?
• Tu sais que Raoul est juridiquement le gérant de la société ?
• Oui, pour le principe.
• Vendredi soir, il a décidé que maintenant c’était lui le patron. Il m’a retiré la signature de tous les comptes bancaires. J’ai même reçu ma lettre de licenciement.
• Il est devenu fou. Le patron c’est vous. Vous aviez passés des accords, j’étais présent ce jour là.
• Je sais, mais ainsi va la vie.
• Je ne voudrais pas être pessimiste, mais on va avoir

• des problèmes. Tant que c’était vous le signataire des chèques, les banques ne disait rien compte tenu de la caution personnelle d’Elayna. Ils vont appeler dès que le premier chèque signé par Raoul sera présenté. Elayna  est au courant ?
• Pas encore.
• Je ne voudrais pas vous donner de conseil, mais vous devriez lui en parler et qu’elle fasse ce soir un courrier à toutes nos banques avec l’extrait du conseil d’administration destituant le gérant Raoul Ganelon, et donc la signature.
• De quand date les chèques qu’il a signés ?
• De vendredi soir. Et vous quand vous a-t-il annoncé la mauvaise nouvelle ?
• Vendredi dans l’après-midi.
• Lui avez-vous parlé d’un éventuel conseil d’administration ?

• Donc il faut que le conseil d’administration se soit

• réuni vendredi soir, qu’importe l’heure. Il faut aussi que Elayna se nomme gérante le temps de la recherche d’un nouveau gérant et qu’elle vous confirme directeur général et vous redonne la signature. Sinon on va droit dans le mur.
• Je m’en occupe dès qu’Elayna rentre, admit-il.