1 décembre 2019

Journée Mondiale de la lutte contre le SIDA

« Notre stratégie pour l’avenir doit être de donner aux femmes les moyens d’agir dans ce combat. Les véritables héros de cette guerre, c’est parmi elles qu’il faut les chercher, et il nous appartient de leur fournir l’arme de l’espoir. »

Extrait du message de M. Kofi Annan, Secrétaire général de l’ONU

Automate de Bontemps   (début du XX°siècle)

La cage à oiseau

L’automate est une machine « organisée » dont les ressorts permettent d’imiter le mouvement d’un corps animé. Ces merveilleuses fabrications font leur apparition au XVII°siècle, mais c’est à partir du siècle suivant que seront construits les plus beaux spécimens.

En France, dans le calendrier républicain   , décembre était à cheval sur les mois de Frimaire et de Nivôse . Ce mois est marqué dans la vie politique par la trêve des confiseurs.

suite

Chapitre – 9

Lundi 22 juin.

Contrairement à ce qui était prévu, Elayna passa prendre sa petite fille, à neuf heures trente. Muryelle n’avait pas dormi tout son las. Arrivées au C.H.U, les deux femmes se dirigèrent directement vers la chambre des urgences où Jean-Bernard était en observation. Elles trouvèrent la chambre vide. Elayna affolée tomba dans les bras de Muryelle en sanglotant.

  • Il est arrivé quelque chose, il est arrivé quelque chose. On aurait pu me prévenir, dit-elle.

Affolées, désemparées, elles coururent en direction du

               

hall des admissions, bousculant sur leur passage le personnel hospitalier qui s’affairait. Une infirmière les stoppa et demanda.

  • Je peux faire quelque chose pour vous ?
  • Oui, répondit Muryelle, nous cherchons la personne qui était dans cette chambre hier soir.

Elle montrait du doigt  l’endroit dans le corridor.

  • Vous avez son nom ?

–    Jean-Bernard Géraud, annonça Elayna.

L’infirmière consulta le listing des admissions, elle rassura les deux femmes.

  • Monsieur Géraud est au bâtiment Laennec, chambre 21.

Sans perdre un instant, elles traversèrent une cour et dans le hall du bâtiment, elles attendirent l’ascenseur qui n’arrivait pas. Elles décidèrent de monter les deux étages par l’escalier. Au deuxième étage elles cherchèrent la chambre 21. Elayna ouvrit la porte doucement et vit Jean-Bernard allongé, habillé tel qu’il était arrivé, dans une chambre à deux lits. Le deuxième lit était occupé par un jeune homme. Il était éveillé et enserré dans un appareillage imposant lui tenant le bras gauche et la jambe gauche. Quand Muryelle entra derrière Elayna, le jeune homme voulut entamer la conversation sur le champ, mais s’arrêta net pour répondre à Elayna qui lui demandait.

  • Vous étiez là quand il est arrivé ?
  • Oui, il dormait.
  • C’était à quelle heure ?
  • Vers vingt deux heures ? D’après ce que j’ai compris il fallait faire de la place aux urgences.
  • Les médecins n’ont rien dit d’autres ?
  • Non, dit-il.

 

 

Peinture

« Portrait de femmes »

Cliquez sur l boutique pour faire votre choix