28 novembre 2019

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Le repas terminé, ils rejoignirent le bar mauresque pour un café corsé. Ils finirent la soirée à la discothèque, où tout le personnel navigant se présenta.

Le lendemain matin de bonne heure, le bateau arriva à Kom Ombo. Le temple consacré à deux divinités : Horus, le dieu Faucon et Sobeck, le crocodile. Dans l’après midi tous les passagers regagnèrent de bateau et ils repartirent immédiatement pour Assouan. Un taxi les amena au temple de Philae dédié à Isis. Dans la salle hypostyle, le guide qui avait remarqué leur nationalité, montra des graffitis sur la tranche droite du pylône et dit dans un français approximatif.

• Soldats, Bonaparte. 1830.

Elayna s’adressa à Jean-Bernard.

• Bizarre ?
• Tu as dit bizarre ?
• J’ai dit bizarre ?
• Comme c’est bizarre.

Et accompagné d’un clin d’œil, il lui montra avec ses doigts le score de deux à un.

Ensuite, ils se prélassèrent dans une felouque qu’ils louèrent pour passer sur l’île éléphantine plantée au milieu du Nil. Ils se promenèrent dans les ruelles étroites d’un petit village Nubien qui s’animait à la tombée de la nuit.

Le lendemain ils décidèrent d’aller visiter la  vallée des

Rois. En file indienne ils empruntèrent un petit chemin sinueux au nord du temple. A mi-hauteur, en pleine montagne surplombant le temple Hatchepsout, ils furent arrêtés nets dans leur progression. En contrebas, le bruit d’armes automatique troubla la quiétude des principaux sites antiques. Jean-Bernard instinctivement se retourna.  Il aperçut au loin des hommes armés, vêtus d’uniformes noirs semblables à ceux de la police et qui arrosaient à l’aveuglette les touristes qui grimpaient la rampe d’accès de l’entrée du temple.