25 novembre 2019

Plusieurs organisations humanitaires, au sein desquelles Amnesty International, ont uni leur force pour que cet événement constitue l’occasion d’attirer l’attention de l’opinion publique sur les violences perpétrées quotidiennement à l’encontre des femmes.

« A la Sainte Catherine, tout bois prend racine » dit un dicton bien connu des jardiniers. De là à planter tout et n’importe quoi, qu’il vente ou qu’il neige, pourvu que le calendrier affiche la date du 25 novembre… il y a un pas qu’il vaut mieux ne pas franchir !

Autrefois, les statues de sainte Catherine placées dans les églises étaient ornées d’une coiffe qui était renouvelée chaque année. Cette opération était le privilège des jeunes femmes âgées de plus de 25 ans et encore célibataires. Ainsi l’expression « elle va coiffer sainte Catherine » signifiait que la jeune femme en question n’avait toujours pas trouvé de mari.

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C’était compris dans le prix du billet. Une table au milieu du wagon restaurant était libre et ils prirent place, l’un en face de l’autre près de la fenêtre. Ils contemplèrent le Nil que la voie ferrée longeait et le paysage nocturne qui s’offrait à eux. Après un café arrosé d’un alcool de prune, ils regagnèrent leur cabine. Pendant que Jean-Bernard descendait le rideau opaque de la fenêtre, Elayna se déshabilla et passa au petit coin toilette. Elle s’était parée d’une mini combinaison de nuit tilleul. Légère la soie moulait et soutenait, comme un soutien gorge de voile, la poitrine et l’étoffe soyeux descendait jusqu’à la chute des reins. Le dos était exagérément échancré et l’ensemble était maintenu par deux fines bretelles qu’il suffisait de faire glisser sur les épaules pour que le tout se désolidarise du corps. Jean-Bernard s’était octroyé la couchette du bas, seulement pour voir la réaction d’Elayna. Sa toilette intime terminée, elle se rua vers Jean-Bernard et l’agressa en se ruant voluptueusement sur lui. Dans la précipitation, la nuisette remonta le long de ses reins découvrant deux fesses charnues que Jean-Bernard saisit à pleine main. Il les caressa d’un mouvement tournant. Elle avait posé sa tête au creux de son épaule et le bruit des roues sur les joints des rails ponctua leur ardeur. Malgré la petitesse de la couchette ils s’endormirent ensemble en chien de fusil.

A Louxor, leur premier réflexe fut d’aller chercher un hôtel. Ils avaient téléphoné du Caire au Winter Palace. C’était complet. Ils trouvèrent une chambre à l’hôtel  El Gezira Gardens. Les formalités remplies et leurs bagages déposés dans une chambre banale, ils avaient hâte de commencer leur première excursion par le temple de karnak. Il était plus de quinze heures, heure locale.

. Ils prirent une calèche à la monture colorée qui longea le Nil pour se rendre au nord de Louxor.

  • Au retour, dit Jean-Bernard, nous passerons par la route historique.
  • J’espère bien. Cela doit être surprenant de passer dans la célèbre allée des Sphinx en partant du temple.

Arrivé, le cocher demanda s’il devait attendre.

  • Intitule, avait-il répondu en marchandant le prix de la course.

Ils étaient au pied du premier pylône, le plus grand d’après le guide local et le moins vieux puisqu’il fut édifié durant la xxx°dynastie. La  grande cour était autrefois ornée de colonnes de plus de vingt mètres. Une seule dont le chapiteau est en forme de papyrus, défiait les temps.

Elayna se dirigea à l’extrémité de la grande cour, à gauche et demanda de la photographier devant la statue

de quinze mètres du roi Pinedjem. Elle prit la pose devant la petite femme que le roi avait entre ses jambes. A droite s’ouvrait le temple de Ramsès III aux piliers osidiques. Ils ne visitèrent pas entre la grande cour et la salle hypostyle, l’open Museum. A l’ombre d’une colonne dont le papyrus éclosait, car plus proche du soleil, Elayna s’adossa. Un éclat de soleil vint titiller la prunelle de ses yeux noisette.

  • T’as de beaux yeux, tu sais.
  • Embrasse moi.

Peinture

« Portrait de femmes »

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