18 novembre 2019

La journée européenne d’information sur les antibiotiques a lieu chaque année le 18 novembre et est relayée par de nombreux pays européens.

Des initiatives ont été lancées afin de mieux informer le grand public (et les professionnels de santé) sur les risques toujours plus importants liés à l’usage inapproprié des antibiotiques: les données les plus récentes confirment en effet le nombre croissant de patients infectés par des bactéries résistantes.

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Elayna était dans le jardin, occupée à couper quelques roses. Elle entendit Jean-Bernard arriver, ranger son matériel dans une dépendance et le suivant des yeux, le vit renter par la porte fenêtre du séjour de la villa. Elle continua sa cueillette en faisant très attention de ne pas se piquer avec une épine, elle avait omis de mettre des gants protecteurs. Elle avait encore un peu de temps, car Jean-Bernard avait l’habitude de prendre une douche et boire un grand bol de café chicorée qu’elle avait préparé. Il ne lui restait plus qu’à faire bouillir de l’eau. Quarante minutes plus tard elle déposa un énorme bouquet de

                          

roses, Moulins Rouges, Grâce de Monaco et Coppélia sur un guéridon. Machinalement elle se rendit à la cuisine où Jean-Bernard, toujours en tenue de cycliste, était assis, prostré, devant son bol de café qu’il n’avait pas touché.

  • Qu’est ce qu’il t’arrive, cela fait presque une heure que tu es là. Tu ne te sens pas bien, tu veux que j’appelle le médecin.

Jean-Bernard les yeux hagards, répondit.

  • Je ne sais pas quel jour nous sommes.
  • Voyons chéri, nous sommes dimanche. Tu as mal quelque part, tu as fait une chute ?

Elle lui demanda de se lever, le tâta et l’inspecta sur toutes les coutures. Il se laissa faire et inlassablement s’essayant maladroitement sur une chaise, il répéta.

  • Je ne sais pas quel jour nous sommes.

Voyant qu’il n’était pas dans son état naturel, angoissé, elle l’aida à se lever et ils se dirigèrent vers la salle de bain. Elle entreprit de le déshabiller, Mais Jean-Bernard le fit lui-même. Elle lui demanda de prendre une douche, ce qu’il fit. Elayna lui prépara ses vêtements de la journée, il s’habilla seul. De retour dans le salon, Elayna par quelques petites phrases anodines, entrepris de le questionner.

  • Où as-tu mis le journal en arrivant.
  • Je ne sais pas quel jour nous sommes.
  • Comment t’appelles tu ?
  • Je ne sais pas quel jour nous sommes, répétait-il.