14 Novembre 2019

Une Histoire d’AMOUR

Je te cherche et je te trouverai
Au lit, je t’emporterai
De là, j’abuserai de toi

Je te ferai frémir, suer,

Trembler jusqu’à ce que tu gémisses…
Je te ferai demander grâce,
Jusqu’à ce que tu me supplies d’arrêter
Je te rendrai faible au point ou tu seras heureux que j’aie fini.
Et quand j’aurai fini, faible pour des semaines, tu seras.
Avec tout Mon amour,

Signé   La Grippe !!!

Maintenant, allez vous faire vacciner…

suite

 

Jean-Bernard n’avait plus le cœur à entreprendre une tâche après cet entretien qui avait quand même duré deux heures.

Il voulut téléphoner à Elayna, mais abandonna cette idée. Le samedi elle était à son magasin avec Adelyne pour une journée non-stop. Muryelle était dans le même cas.

Il se sentit bien seul.

Il était midi.

        

Jean-Bernard se rendit à la  cafétéria de l’hypermarché situé entre l’usine et le centre ville pour y déjeuner. Il alla régler son plateau à une caissière qu’il connaissait pour l’avoir reçu à l’usine. Elle avait spontanément adressé un Curriculum Vitæ, cherchant une place à plein temps et mieux rémunéré qu’à la cafétéria. Comme ses collègues elle était employée à temps partiel. Seulement trois ou quatre heures par jour selon la responsabilité du poste. Elle poursuivait ses cours par correspondance pour ce tenir au niveau, car elle avait un CAP de dessinateur industriel et avait un sérieux coup de patte pour le dessin humoristique.

  • C’est tout ce que vous avez pris, patron ?
  • Je n’ai pas beaucoup faim et puis je me réserve pour ce soir.
  • Vous refaites la fête, dit-elle sérieusement.
  • Non pourquoi dites vous cela ?
  • Jeudi soir, j’étais à « l’aquarius». Vous savez je connais bien Muryelle, je m’habille chez elle.
  • Vous avez très bon goût, dit-il en ramassant la monnaie qu’elle avait posé sur le plateau.
  • Bon appétit patron.

Il déjeuna rapidement d’une salade composée de tomates, d’avocat coupé en cube, de pommes de terre et de jambon parisien.