10 Novembre 2019
suite
Celui qui l’accompagnait se leva. Raoul lui mit la main au collet et l’incita à reprendre sa place.
- Robert, dit Jean-Bernard, nous connaissons toutes vos combines. La police a retrouvé le camion à Montrouge. Mais votre copain le savait déjà.
Pendant qu’il parlementait, Raoul avait négligemment posé un trousseau de clé sur la table près de la tasse de café de Robert.
- Je vous avais fait un cadeau la première fois, pour le carrelage, mais cette fois si, je vais porter plainte.
- Vous n’avez rien contre nous, dit Robert Dupin.
- Détrompé vous. Nous avons assez de preuves. Raoul nous partons.
Ils se dirigèrent vers le comptoir pour régler leurs consommations, quand Robert Dupin l’apostropha.
- Vous avez oublié vos clés, en tenant celle-ci du
- pousse et de l’index.
Jean-Bernard se retourna satisfait.
- Merci Robert. Ce sont les clés du camion que vous
avez volé. Maintenant il y a vos empreintes. Bonne journée. Bien joué Raoul.
- J’avais pris les deux jeux de clés. Celui avec les empreintes, gardez le précieusement dans votre coffre, j’espère que vous en n’aurez pas besoin un jour. Je vais chercher José à l’entrepôt.
Le téléphone intérieur sonna. C’était Justyne qui attristée, délivra un message dont elle ne saisit pas toute la portée.
- Monsieur Ganelon, demande que demain samedi, vous veniez au bureau à neuf heures. Il m’a dit de vous préciser qu’il vous recevra.
- Merci Justyne, dit Jean-Bernard affolé par la tournure des événements.
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