6 Novembre 2019

suite

C’est le livreur de Montrouge qui se trouvait dans la rue Alésia, qui s’était trouvé face au camion. Il y avait deux personnes dans la cabine, mais n’avait pas pu dire si la marchandise y était toujours. Il avait suivit le camion qui empruntait la rue des

           

Plantes qui se terminait porte de Châtillon. Puis le camion prit la direction du  boulevard Brune pour continuer par l’avenue Pierre Brosselette avant de virer à gauche dans la rue Marx Dormoy. Le camion ralentit à la hauteur du cimetière parisien de Bagneux.

Il stoppa le long du mur d’enceinte et les deux individus partirent à pieds, chacun de leur côté.

Arrivé à Levallois-Perret, Jean-Bernard demanda.

  • Que faisons nous maintenant ?
  • Le mieux dit Raoul, serait que le livreur de Montrouge téléphone à la police.
  • Pourquoi pas nous, maintenant que nous savons où il se trouve.
  • Justement comment allons nous expliquer que le camion se trouve à Bagneux et nous à Levallois.
  • Et le gars de Montrouge qu’est ce qu’il va dire ?
  • Seulement et anonymement qu’il a vu deux gars trifouiller la serrure d’un camion au cours de sa tournée. Ce sera plus plausible.
  • Et si la police ne fait rien ?
  • Demain à cinq heures, on ira le voler une deuxième fois. Il y a bien ici le double des clés.
  • On a même les deux jeux, José n’avait pas fermé les portières.
  • L’idiot.
  • Si l’on veut. Il était entrain de livrer et il était parti pour prévenir les ouvriers qu’il était là.
  • Pour faire un coup comme ça, dit Raoul, c’est que l’on connaissait nos adresses de livraison. Et si c’était Robert Dupin et ses copains.
  • Ca alors, s’exclama Jean-Bernard perplexe.

PEINTURE

« Portraits de femmes »