25 octobre 2019

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La salle s’alluma devant un parterre, criant, sifflant  son admiration et conquis par la plastique de la jeune femme.

Jean-Bernard, Elayna et leurs invités regagnèrent le salon Saint-Pétersbourg, tous éblouis d’un spectacle sublime.

Adelyne remplissait les coupes vides de champagne en sabrant les bouteilles une à une et révélait à qui voulait l’entendre qu’Isydora était la petite fille d’Elayna.

Muryelle fit son apparition une vingtaine de minutes plus tard. Elle fut ovationnée si chaleureusement aussi bien par les couples amis d’Elayna que du public qui s’amoncelait en bas du salon Saint-Pétersbourg, qu’elle prit par le bras sa grand-mère et l’entraîna sur la mezzanine surplombant la foule. Le D.J mit dans la confidence stoppa la musique ambiante et un CD distilla un happy birthday que la salle reprit de bon cœur. Elle lui prit le bras le leva signifiant l’heureuse élue et elle l’embrassa tendrement.

Adelyne s’approcha d’Elayna et lui remis un paquet cadeau qu’elle s’empressa d’ouvrir. Elle découvrit,

             

stupéfaite, un coq debout dont le bec ouvert faisait office d’ouverture d’un abominable vase « made in china », barbouillé de couleurs vives allant du jaune au vert en passant par le marron.

  • Tu l’as fait, dit-elle en hurlant de joie.
  • Et toi, est-ce que tu le feras ? dit amusée Adelyne.

Elayna leva le coq à la hauteur de sa tête et sans le moindre regret le laissa tomber. Le vase éclata sur le sol en mille morceaux. La surprise des invités qui s’étaient regroupés en demi cercle, fut à la mesure de l’effarement de tous, y compris de Jean-Bernard qui regardait sa compagne morte de rire.