20 octobre 2019

L’origine de cette journée internationale remonte au 20 octobre 2004, au moment de la célébration inaugurale de la profession de chef à travers le monde.

Les objectifs affichés de cette journée étaient à l’époque de susciter une reconnaissance de la profession de chef cuisinier, en les impliquant dans des événement caritatifs et des compétitions ou démonstrations culinaires.

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Elle versa une larme. Jean-Bernard avait pour la circonstance substituée le mot liberté qui terminait le poème par son prénom.

La piste Une plongea dans l’obscurité. Il était une heure quarante cinq. Des cris fusèrent de part et d’autre et les couples s’approchèrent de la scène. Jean-Bernard, Elayna et leurs invités, descendus en hâte du salon Saint-Pétersbourg, prirent place à proximité du podium pour ne rien manquer du spectacle.

                    

Par trois fois, les spots latéraux de la piste de danse clignotèrent et arrosèrent  dans un  tourbillon de lumière la salle. Une voix off annonça.

  • Mesdames, Messieurs, Ladies, Gentleman’s, la direction de «l’Aquarius » a le plaisir de vous présenter ce soir en exclusivité, dans un numéro exceptionnel … la madone de notre pays… notre déesse devant l’éternel … I sy do ra.

Elayna se pencha vers Jean-Bernard et demanda.

  • Tu savais que Myrielle avait pris le nom d’Isydora comme nom d’artiste ?
  • Je le découvre comme toi.

Le rideau se leva lentement. La musique du film le parrain, de Nino Rota, salué par un crépitement de tir à la mitraillette, débuta le spectacle. La scène à demi plongée dans l’obscurité, s’éveilla au fur et à mesure que la sono vibrait. La féerie, imaginée par Muryelle était accompagnée par des effets de lumière sur trois écrans.  A la troisième mesure de la partition, une silhouette obèse, les joues affaissées, d’un pas lent, les jambes écartées, Isydora avança au milieu de la scène sur un texte du film de Francis Ford Coppola projeté sur les trois écrans.  Le maquillage était très performant. Les lumières savamment dosées donnaient une présence inimaginable au personnage.