17 octobre 2019

  • Le 17 octobre 1987, à l’appel du Père Joseph Wresinski, 100 000 défenseurs des Droits de l’Homme se sont rassemblés sur le Parvis du Trocadéro, à Paris, pour rendre honneur aux victimes de la faim, de la violence et de l’ignorance, pour dire leur refus de la misère et appeler l’humanité à s’unir pour faire respecter les Droits de l’Homme. Une dalle, proclamant ce message, a été inaugurée à cette occasion sur le Parvis des Libertés et des Droits de l’Homme, là où fut signée, en 1948, la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme. On peut y lire l’appel du père Joseph:
  • « Là où des hommes sont condamnés à vivre dans la misère, les droits de l’homme sont violés. S’unir pour les faire respecter est un devoir sacré. »

 

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La nuit était tombée depuis plus de deux heures et les torchères allumées illuminaient l’enclos des festivités. Ils se dégourdirent les jambes et chacun félicita l’hôte de ce merveilleux repas.

  • C’est au traiteur qu’il en revient le mérite, dit-il en les remerciant.

La sono repartait, troublant la quiétude extérieure, les rappelant à la joyeuse fête d’anniversaire. Ils entrèrent, mais restèrent debout devant leurs tables basses débarrassées. Les premières notes du CD de Natacha Atlas accueillaient la première femme à l’intérieur de la tente. C’était Fatima, la jeune danseuse professionnelle. Puis pas à pas, Elayna dans la tenue que l’on avait déjà admirée, suivait. Arlette et Patricia se tenaient par la main, honteuse de s’être prêtée au jeu d’Elayna. Poussées par Deborah, elles entrèrent. Leurs formes généreuses avaient été soigneusement dissimulées. Elles portaient un pantalon bouffant en toile de couleur pistache qui rappelait un bougran et leurs poitrines étaient enveloppées de plusieurs voiles multicolores. Deborah et Adelyne firent leur entrée  timidement. Bérengère,  Nadège et Solange, beaucoup plus jeunes avaient trouvées un malin plaisir à se déguiser et avaient décidées de paraître un peu plus dénudées que leurs aînées. Elles ôtèrent purement et simplement leurs soutiens gorges et leurs poitrines flottaient librement à peine dissimulée par un voile brun.