11 octobre 2019

Histoire

La loi féodale autorisait le seigneur à lever sur ses vassaux des impôts supplémentaires dans certains cas bien définis.
Le mariage de sa fille ainée en était un.

C’est ainsi que Savary III, seigneur de Vivonne et des Essarts fut amené en 1439 à faire payer à l’abbaye d’Orbestier la somme de « cent sols » « pour tremper la soupe de la mariée » Une quittance fut remise à l’abbé du lieu.

suit(e

Les femmes avaient beaucoup de mal à marcher, leurs talons aiguilles s’enfonçaient dans l’épaisse couche de sable. Ils furent salués un à un par un

  • Mesa el khayr, bonsoir, suivit de Ahlan wa salhan,

Un fond de musique orientale chantée par Makila Ayoub, égayait le décor. A l’intérieur de la tente caïd ale le sol avait été recouvert de tapis et de larges poufs attendaient les convives. Les pans de la tente étaient également recouverts de tenture et sur l’un des deux était accroché le

drapeau vert portant un sabre et l’inscription « Il n’y a de

                 

Dieu que Dieu. Mouhammad est le prophète de Dieu » des Saoudiens. Sur l’autre pan, le drapeau Français. Une fois assis, sur les poufs bas, les invités étaient obligés d’allonger leurs jambes ou les plier en position du tailleur devant une table basse.  Chantal, dût retrousser sa jupe à mi-cuisse. Charles-Henry son chevalier servant, lorgnait sans vergogne les jambes bronzées, à croire qu’il découvrait sa cavalière.

Un garçon en djellaba blanche armé d’un cimeterre sabra plusieurs bouteilles de champagne et remplit des coupes disposées en fontaine. On dînerait donc au champagne.

Il était maintenant vingt heures trente. Jean-Bernard alluma un écran de télévision 16/9, et capta la première chaîne. Elayna coupa le son de la musique de fond en même temps que les hymnes nationaux se succédaient et d’une minute de silence soit observée et dédiée à Fernand Sastre, décédé le premier jour de la compétition et co-président avec Michel Platini de l’organisation du mondial. Quatre hommes en djellabas de couleur bleu azur firent leurs apparitions dans l’embrasure de la tente avec des récipients de forme rectangulaire et remplis de charbon de bois, qu’ils déposèrent sur des trépieds.

Le patron traiteur avait adossé une abaya, réplique de la tenue traditionnelle du roi Fahd ibn Abdelaziz, alluma le combustible solide de ce qui allait être un barbecue. Puis deux hommes posèrent un  agneau enduit d’ingrédients sur les trépieds au dessus du brasier. Un homme resta en permanence près du foyer, tournant inlassablement une manivelle permettant de cuire l’agneau lentement sur toutes les coutures.