9 octobre 2019

La pensée du jour

Parler est bien, écrire est mieux, imprimer est excellente chose

Paul- Louis Courier (1772 – 1825)

suite

Il coupa l’interphone et s’adressant aux policiers.

  • Je ne peux vraiment rien faire pour vous ?
  • Si, dire à Monsieur Ganelon de passer demain matin au commissariat boulevard Victor Hugo.
  • Je peux en savoir plus ?
  • C’est une affaire qui le concerne personnellement, expliqua la femme.
  • Bien dit-il, déçu, je lui ferais la commission.

Géraldyne attendait derrière la porte. Elle entra dès que les deux policiers furent sortis.

  • Vous avez reconnu la femme flic ? dit-elle.
  • Non, j’aurai du ?
  • Oui, c’est la femme du buraliste.

                 

  • La femme du bar des Pigeons, vous êtes sûre ?
  • Elle est de temps à autre derrière le comptoir du bar ou des cigarettes.
  • Je connais bien Monsieur Colin. IL fait parti du conseil municipal. Ce n’est pas le nom qu’elle m’a donné. Elle m’a dit s’appeler Fardon.
  • C’est sûrement son nom de jeune fille, dit Géraldyne.
  • Pour une surprise, c’est une surprise. Maintenant que vous savez, les discussions autour d’un verre dans le bar de Monsieur Colin ne seront plus à prendre à la légère.
  • Vous croyez ?
  • J’en suis certain. Souvenez vous comment ont été retrouvé les pilleurs de villas. Soit disant sur un coup de fil anonyme.
  • Ca alors, dit Géraldyne qui n’en revenait pas.

Sur ces faits, Jean-Bernard prit un post-it et mentionna  le rendez-vous urgent que Raoul avait au commissariat. Puis il se leva et dit.

– Je vais déjeuner. Je ne reviendrais pas cet après midi. Ce soir c’est l’anniversaire d’Elayna, nous sortons.