6 octobre 2019

suite

Sa recherche resta infructueuse. Il demanda une deuxième coupe quand il se trouva face à face avec le cavalier de la femme rousse.

  • Excusez-moi, dit Jean-Bernard, j’espère que je ne vous ai pas trop déséquilibré tout à l’heure ?
  • Pas du tout, répondit l’homme en bon français. Il y a tellement de monde que c’est inévitable.
  • J’ai cru relever un certain mécontentement de votre partenaire ?
  • C’était sur le moment. Soyez certain que c’est oublié. Et entre compatriote, dit l’interlocuteur en se retournant vers Elayna.

Elayna arrivait majestueusement. La robe qu’elle portait avait été prêtée par Saint Laurent avec laquelle elle avait gardé d’excellent contact.

Jean-Bernard se présenta.

  • Jean-Bernard Géraud.

Puis de tournant vers Elayna.

  • Hélène. Hélène Ducasse.
  • Très heureux de faire votre connaissance, dit-il d’une voix monocorde. Il effectua un baiser de main, et il Valentin Quia.

Les présentations faites, alors que Jean-Bernard et Elayna  allaient reprendre une valse, la femme rousse, s’accrocha au bras de leur interlocuteur.

  • Dephyne ma fille.

Jean-Bernard avait dans son champ de vision la femme qui lui cherchait des poux dans la tête. Il n’y avait aucun doute. C’était bien son Juge d’application des Peines. Pourtant il avait entendu Delphyne comme prénom, alors qu’il était persuadé d’une Adelphyne. Un picotement glacial le tenailla à la nuque. Ses jambes se défilèrent si bien qu’Elayna remarqua son état de fébrilité.

  • Chéri, dit-elle tu ne te sens pas bien ?
  • Ca va aller, il fait très chaud ici.
  • Nous allons sortir un instant, s’excusa t-elle.

Ils se dirigèrent vers le grand escalier. Ils descendirent les marches lentement jusqu’au hall d’entrée. Ils s’empressèrent voyant  un banc de marbre libre pour

                   

s’asseoir et le dos appuyé contre le mur, Jean-Bernard reprit ses esprits. Elayna dégrafa son col de chemise  empesée et avec le petit bouquet de roses l’éventa quelques minutes.

  • Tu ne veux pas rentrer à l’hôtel ?
  • Non, non, je t’assure.