1 Octobre 2019
En Octobre, courts rameaux donnent longue vendange.
Les nuits seront de plus en plus précoces : les jours diminuent d’une heure quarante-sept minutes dans le mois
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- Comment vont-elles docteur ? demanda
- Leurs états s’améliorent. Elles ont de multiples contusions sans conséquences qui disparaîtront aux fils de jours.
- Et ? demanda Chrystian.
- Pour l’instant je ne peux rien vous dire, si ce n’est qu’elles devront se faire suivre, car psychiquement et moralement le choc va causer pas mal de dégâts.
- Elles ont toutes les deux été violées ? demanda Rémy.
- Je ne peux rien vous dire.
- Est-ce que l’on peut les voir ? demandèrent-ils en chœur.
- Il se fait tard, demain matin ce sera mieux. Elles sont sous sédatifs.
X
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Rémy et Chrystian étaient retournés à la villa. Ils rassemblèrent leurs effets ainsi que ceux de Elayna et d’Adelyne.
Ils avaient décidés de coucher à l’Hôtel Point France. Après cet affreux drame ils n’avaient pas le cœur à rester à la villa. A leurs réveils, à l’hôtel, ils furent interloqués par l’annonce à la radio de l’incident d’hier. Heureusement aucun noms n’avaient été cités, ni le nom de la villa. Néanmoins Rémy appela le commissaire Varda.
- Est-ce que je peux vous demander de ne pas donner aux journalistes les renseignements que vous savez. Il en va de la carrière de nos amies, plaida Rémy.
- Je n’y suis pour rien. Je ferais tout mon possible, répondit le commissaire sèchement. Puis sur un ton plus aimable s’inquiéta. Comment vont-elles ?
- Nous n’avons pu les voir hier soir, il était trop tard. Nous y allons maintenant.
- Après votre visite, venez m’en rendre compte, termina le commissaire.