17 septembre 2019

 

L’attentat de la rue de Rennes est un attentat perpétré le mercredi 17 septembre 1986 dans le 6e arrondissement de Paris, face au 140 de la rue de Rennes devant le magasin Tati (et le siège du magazine Le Point[1]). L’engin explosif éclatait à 17 h 20 dans une poubelle municipale fixée au sol sur le trottoir, à trois mètres des vitrines, et fit sept morts et cinquante-cinq blessés.

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Elles s’embrassèrent.

  • Jean-Bernard m’a beaucoup parlé de vous depuis hier. Je suis très heureuse de vous connaître.
  • Moi aussi, dit Muryelle intimidée et impressionnée.
  • Venez vous asseoir, nous avons tellement de choses à nous raconter que je suis impatiente de tout connaître de vous. Vous êtes ravissante.
  • Merci, di-elle rougissante.

Elle s’étaient assises l’une en face de l’autre dans de confortable fauteuil Cinna, séparées seulement d’un

                 

magnifique  pétrin patiné.

  • Jean- Bernard, mon chéri, si tu nous servait quelque chose ?
  • Volontiers que voulez- vous boire ?
  • Je veux bien un doigt de porto, répondit Elayna.
  • Et toi, Muryelle ?
  • Comme Madame.
  • Muryelle, dit Elayna, pas de vous entre nous et tu m’appelles Elayna. D’accord ?
  • D’accord Elayna.

Le téléphone sonna.

  • J’y vais dit Elayna en se levant.

Jean Bernard servit Muryelle qui le réprimanda.

  • Tu m’en as mis beaucoup trop, je ne bois pratiquement jamais d’alcool.
  • Excuse moi, je n’ai pas fait attention, je regardais Elayna. Tu bois ce que tu veux, tu es ici comme chez toi.

Elayna revint ravie. Elle annonça que c’était Adelyne au téléphone et avait poursuivit en déclarant.

  • Adelyne viendra nous rejoindre pour le dessert. C’est ma meilleure amie, dit-elle à l’attention de Muryelle.
  • Je sais acquiesça la jeune femme, ma mère me disait que vous étiez inséparable comme des dix doigt de la main.

Surprise Elayna s’informa.

  • Ta mère nous connaissait ?
  • Oui et non.
  • Comment cela, oui et non ?
  • Non, car elle ne vous a jamais rencontrée toi et Adelyne, puisque tu as arrêté le mannequinât de très bonne heure, en pleine gloire. Mais oui parce que ma mère de toute sa vie a accumulé une énorme documentation sur toi.
  • C’est ce que Jean-Bernard m’a dit. Tu en détiens beaucoup ? interrogea t-elle.
  • Oui beaucoup. J’ai de quoi faire un livre. Je n’y ai jamais pensé mais maintenant que je te connais, si tu veux je pourrais envisager de le faire. Avec ton accord bien sur. Qu’est ce que tu en penses ?
  • C’est une bonne idée. Je t’aiderais, j’ai aussi quelques bonnes photos. Et toi Jean-Bernard qu’est ce que tu en penses ?