25 août 2019

Le vendredi 25 août 1944, à 15h 30, le général Philippe Leclerc de Hautecloque  (43 ans) reçoit à Paris, devant la gare Montparnasse, la capitulation des troupes d’occupation de la capitale.

Le document est signé par le général Dietrich von Choltitz, commandant du 84e corps d’armée. Il est aussi contresigné par le colonel Henri Rol-Tanguy  , chef régional des FTP-FFI (Francs-tireurs et partisans des Forces Françaises de l’Intérieur).

Une heure plus tard, le général  Charles de Gaulle  lui-même arrive à la gare et se voit remettre par Leclerc l’acte de capitulation

suite

 

Ils arrivèrent avenue des Ternes à vingt deux heures quarante cinq.

Ils vécurent, Jean-Bernard rue de Rome et Elayna, avenue des Ternes. Leurs activités professionnelles ne se prêtaient guère à une vie normale de couple. Pourtant de part et d’autre, ils avaient fait des concessions et ils avaient décidés qu’ils ne se marieraient que lorsqu’ils pourraient revenir dans l’île de Groix et jeter une pièce à la fontaine des amoureux.

C’était un subterfuge. Jean-Bernard, aurait tant désiré l’épouser, mais sa situation tellement compliquée, ne l’incitait pas à impliquer quiconque de son entourage. Elayna, travaillait le plus souvent à l’étranger, toujours accompagnée d’Adelyne qui cessa la première le mannequinât dans les années 1970, pour s’occuper des affaires en plein essor de son amie.

Jean-Bernard, le temps d’un week-end prolongé, rejoignait Elayna là où elle se trouvait. Ainsi ils passèrent de merveilleuses fins de semaine à Rome, Venise, Vienne,

           

Bruges … et c’était avec déchirement qu’ils se quittaient pour quelques jours. Tous les soirs, en tenant compte des décalages horaires, quand elle partait à l’autre bout du monde, Jean-Bernard, l’appelait au téléphone, et ils se souhaitaient une bonne nuit après avoir discuté des heures et des heures.

X

XXX

Le 10 mai 1981, Jean-Bernard décidait de cesser ses activités professionnelles, harcelé par des contrôles fiscaux répétitifs. Le bâtiment connaissait ses premières années difficiles. Les banques comme à l’accoutumé étaient frileuses et n’acceptaient plus d’exercer leurs métiers de banquiers et certaines d’entre elles se sentaient l’âme de grands promoteurs immobiliers.

Il vendit son entreprise de Levallois-Perret, au tiers de sa valeur. Son père avait eu un pincement au cœur, quand il dut se rendre à l’évidence que le temps des affaires avait changée.

Le 21 octobre 1981, d’un commun accord avec Elayna, il

s’envolait de Roissy pour le Luxembourg, première étape

                                 

d’un long périple, à la recherche d’un autre eldorado.