21 août 2019
Lorsque nous respectons les droits fondamentaux des victimes et que nous leur apportons appui et information, nous réduisons le dommage durable causé par les terroristes aux individus, aux communautés et aux sociétés.
António Guterres, Secrétaire général de l’ONU
Cette journée internationale a été promulguée par l’assemblée générale de l’ONU le 19 décembre 2017, sur recommandation du Conseil des droits de l’homme (résolution 72/165). Cette journée vise à honorer et soutenir les victimes et les survivants du terrorisme et à promouvoir et protéger le plein exercice de leurs libertés et de leurs droits fondamentaux
suite
Contrairement aux prévisions météorologique, l’anti- cyclone des Açores, avait repris des forces pendant la nuit et c’est un soleil radieux qui pénétra par les persiennes
dans la chambre. Un rayon chatouilla Jean-Bernard qui regarda sa montre et dit à voix basse.
- Il est neuf heures.
Neuf heures, aussitôt confirmé par les cloches de l’église du village, située à quelques centaines de mètres. Pensant qu’il était trop tôt pour rejoindre les autres, ils ne se désunirent qu’au onzième coup de cloche.
Les traits visiblement marqués par une nuit animée, enfiévrée, transportée, troublée, chavirée, ils se promirent de ne jamais se quitter. Elayna chercha la salle de bain et ne trouva qu’une minuscule pièce désuète regroupant, une baignoire sabot, une table de toilette laquée blanche
où était posé une cuvette en faïence de « Quimper HB Henriot » et un broc remplit d’eau. Leurs toilettes terminées, ils quittèrent la maison sur laquelle une plaque incrustée au dessus de la porte portait l’inscription « ty amor ». Quelques minutes plus tard, ils rejoignaient la troupe, bagages en mains, dans le hall du relais de vacances.
Il était onze heures quarante sept.
X
XX
Le retour à Lorient fut absolument tranquille. La mer était d’huile, le soleil, à son zénith, et la troupe joyeuse reprenait en cœur un au revoir pathétique destiné à l’île de Groix.
Adelyne taquinait Elayna et curieuse comme pas une, s’informait.
- Alors raconte ?
Encore sous l’emprise de sentiments si forts, si grands, si puissants, Elayna ne voulait rien dire.
- Alors ? insistait Adelyne.
- Non pas pour l’instant. Je te promets, que je te raconterais, mais pas aujourd’hui. Je suis si bien.
- Toi, tu es amoureuse !
- Oui, soupira Elayna.
