19 août 2019

suite

Il se faisait tard, environ cinq heures trente.

               

La foule amassée sur le port, qui avait assisté au feu d’artifice et dansé, commençait à se disperser à contre cœur. Il faisait froid et le ciel était de plus en plus menaçant.

Une partie de la petite bande, s’était regroupé dans le salon. D’autre, comme Adelyne, dansait une rumba avec un jeune homme aux cheveux blonds et longs, réunis en catogan. Quand elle vit Elayna se diriger dans sa direction elle stoppa nette sa prestation et écouta ce que son amie lui dit. Elle s’excusa auprès de son cavalier et partit à la recherche de Audrey. Elle réapparut et fit un signe à Elayna de la rejoindre.

  • Jean-Bernard, tu devrais aller chercher une veste, nous sortons, dit-elle les yeux remplis de bonheur.
  • Où allons nous ?
  • Tu verras bien, dépêche toi.

–   N’oubliez pas qu’on lève le camp à midi trente pour le bateau de treize heures, avait recommandé Adelyne avant de les voir disparaître.

Ils montèrent à l’étage. Elayna enfila un pull-over rayé et endossa une veste style caban de marin. Jean-Bernard, lui avait revêtu une veste assorti à son pantalon d’alpaga bleu marine. Ils se rejoignirent au même instant en haut de l’escalier. Ils le descendirent  main dans la main, les yeux dans les yeux. Sorti de l’imposante bâtisse, Elayna entraîna Jean-Bernard, vers la voiture, qu’elle conduisit jusqu’à la sortie du village. Elle s’arrêta le long du mur de clôture d’une maison de pêcheur, aux volets traditionnellement peint en bleus. Ils entrèrent dans la maison.