11 août 2019

suite

. Elle prit une pose savamment répétée et, plusieurs éclairs de lumière jaillirent des flashes. Un tonnerre d’applaudissement accompagnait Elayna, dans sa représentation.

 La robe qu ‘elle portait, dite « Mondrian », lui seyait à merveille et mettait en valeur sa                                           beauté naturelle.

Elayna, pressée, entourée par ses admirateurs, littéralement pendus à ses lèvres, souriait, répondait et contait pour la énième fois, avec beaucoup d’humour, certaines facéties de son métier.

Jean-Bernard, la suivait et la dévorait amoureusement des yeux. Il ne pouvait détourner son regard. Dès qu’elle disparaissait, il la suivait, imprégné de son parfum qui l’enivrait déjà. Elayna s’en aperçut, s’approcha de lui et, avec élégance, lui prit la main et dit.

  • Voulez-vous m’accompagner un instant ?
  • Avec grand plaisir Elayna.

Il lui offrit son bras, et déjà comme un vieux couple, ils se dirigèrent vers  le patio, juxtaposant la bibliothèque.

  • B, ce n’est pas sérieux. Vous êtes, je veux bien vous l’accorder, depuis peu, mon plus fidèle admirateur, mais de grâce, ne restez pas planté et pendu à mes lèvres. Amusez-Vous.

Jean-Bernard n’eut pas le temps de lui répondre, qu’elle avait déjà les talons tournés, l’abandonnant à son triste sort.

Désappointé, il pensa un moment de prendre congé de son hôte, qui n’ayant rien perdu de la scène se dirigeait allègrement vers lui.

  • J-B, tu en fais une tête ! Tu ne t’amuses pas ?
  • Si, si, dit-il d’un air absent.

Il se reprit vite et demanda.

  • Audrey, nous nous connaissons depuis longtemps. Pouvez-vous me rendre un grand service ?
  • Si c’est ma main, je te l’accorde de suite