7 août 2019

suite

.  Le voyage dura une heure quinze minutes eu lieu de quarante cinq, sans les deux escales. La houle s’était apaisée, la pluie avait cessé de tomber à l’arrivée à Groix. « La dense, l’essentielle, la douce, la coriace, île vivante dans son épaisseur de île … solidité du roc et du parentage, de l’amitié, de la coutume, de l’amour… » ainsi  décrit par Yann Quefelec, l’île  s’illuminait d’un soleil radieux.  Cette journée s’annonçait sous de bons auspices.

A Groix, qui voit Groix, voit sa joie, comme dit le dicton,

personne ne l’attendait. Les invités devant arriver en fin d’après-midi, il n’en fut pas outre mesure surpris.  Il débarqua suivi des autres passagers. Un corbillard de Groix, recouvert de couronnes uniquement composées de lys, récupéra le cercueil et prit lentement le chemin de l’église, suivi en cortège par la famille de la défunte, une figure légendaire de l’île.

Jean-Bernard, se dirigea directement vers la terrasse d’un bar et commanda une bière. Ensuite il loua un véhicule d’un jaune citron, décapotable, et entreprit d’effectuer le tour de l’île. Il s’arrêtait au gré de son enchantement,

                            

acheta un bouquet de pervenches.