4 août 2019

suite

. Il était près de quinze heures trente. Il fallait qu’il passe à l’usine avant que ne se termine la réunion de son staff.

  • Tu me dis pourquoi tu as repris la carte qui m’avait été donnée ?
  • C’est une blague que le patron fait à certains de ses clients.
  • C’est quoi ?
  • Quand tu as demandé : C’est vraiment des cuisses de

C’était bien écrit  «  cuisses de pipistrelles aux  airelles » que le patron fait griller devant toi, au cognac, comme les crêpes Suzette. C’est seulement si  le client n’a pas d’humour.

  • Il a d’autres surprises de ce genre ?
  • Non, ce n’est déjà pas mal.

Jean-Bernard prit Elayna par la taille et ils se dirigèrent vers le parking.

  • Je te ramène à la boutique ?

X

XXX

Elayna était propriétaire du magasin de prêt-à-porter féminin qui portait son nom, dans le centre-ville. Elle vendait uniquement les vêtements qu ‘elle créait, sous son propre label. Elle possédait également trois autres magasins, en nom propre et avait donné sous franchise, dix huit autres, éparpillés dans l’hexagone. Le tout était regroupé au sein d’un holding, géré par Adelyne, sa fidèle et complice amie. Elles se partageaient la gestion des trois magasins et des franchises.

Hélène Ducasse, de son nom de jeune fille, était originaire des Deux-Sèvres, plus précisément de Bussines. Un petit village dans le marais poitevin, près de Niort. La maison de son enfance était à quelques mètres de celle de Jean Richard, le premier commissaire Maigret à la télévision. Et c’est bien plus tard, lors d’un gala de bienfaisance dans le

   

cadre du cirque Pinder, qu’il la reconnue. Mannequin

vedette des années soixante, d’un grand couturier parisien de la rue de la Boétie, elle avait cessé le mannequinât en 1980.