3 août 2019

suite

La chambre n’était isolée que d’une paroi vitrée donnant sur le couloir, un va et vient ininterrompu ne dérangeait aucunement Jean-Bernard. Il semblait dormir et avait les yeux fixés sur le plafond. Pendant près de deux heures, Elayna n’avait absolument rien dit, lisant un magazine que lui avait apporté l’infirmière. Comme prévu le médecin chef entra suivi de l’interne. Jean-Bernard n’avait pas bougé d’un poil.

  • As t-il parlé pendant ces deux heures ? As t-il dormi ?
  • Il n’a rien dit et s’il dort c’est avec les yeux ouverts.
  • Bien, et touchant l’épaule de Jean-Bernard comme s’il voulait le réveiller, lui demanda de retrousser sa manche.

Il ne répondit pas. Alors le médecin chef lui prit le poignet,

              

chercha son pouls et consultant sa montre est rassura.

  • Tout semble normal, il s’est assoupi. Dès qu’il se réveillera appeler l’infirmière.

Jean-Bernard resta encore de longues heures dans un profond sommeil. Plusieurs fois dans l’après midi et dans la soirée, une infirmière était venue lui prendre son pouls et repartait sans rien dire. Elayna était de plus en plus attristée, cela faisait maintenant plus de six heures que Jean-Bernard dormait les yeux ouverts et il commençait à se faire tard.  Elayna réalisa qu’elle n’avait pas de moyens de locomotion pour retourner à la villa. Elle sortit dans le couloir et appela sa petite fille en regardant une nouvelle fois sa montre.