1 août 2019

suite

Elayna fut affolée par la prompte décision du docteur Martellon et son inquiétude grandissait.

  • Qu’est ce qu’il a docteur, C’est grave ?
  • Je pense que votre mari fait un ictus amnésique.
  • Ca peut durer longtemps ?
  • Généralement non, s’il ne n’est pas dû par une émotion très violente, l’amnésie ne dépassera pas vingt quatre heures.
  • Sinon ? demanda Elayna.
  • Seuls les médecins qui le suivront pourront se prononcer au fur et à mesure de la journée.

Aux urgences, la salle d’attente était bondée de patients de toute condition, de tous âges, des hommes, des femmes avec des enfants, qui attendaient leurs tours

après avoir passés les formalités. Certains avaient des bandages, des pansements plus ou moins bien faits. Un homme qui avait du faire lui-même son pansement,  était rouge d’un sang épais et sa plaie continuait à saigner. Jean-Bernard ne tenait pas en place et sortit un instant de la salle d’attente immédiatement suivit par Elayna. Il  appela son frère Cyrille de son portable. Le voyant téléphoner elle pensa que tout était plus ou moins renté de l’ordre, mais ce n’était pas encore le cas. Malgré que son vocabulaire était un peu plus étendu puisqu’il déclarait à son frère qu’il se trouvait à l’hôpital, mais terminait ses phares toujours par

  • Je ne sais pas quel jour nous sommes.

Cyrille lui demanda de lui passer Elayna, ce que Jean-Bernard fit sans hésitation.

  • Oui, donna t-elle comme réponse et poursuivant, il semble avoir de temps en temps des éclairs de lucidité et qu’à l’hôpital il ferait les examens nécessaires pour connaître le degré de ses absences de mémoire.
  • As-tu alerté mes parents.
  • J’attends le diagnostic du médecin.
  • Rappelle moi dès que tu en sauras plus sur son état, avait-il conclu avant de raccrocher.

L’interne de garde suivit s’une infirmière annonça.

  • Monsieur Géraud.

Elayna acquiesça de la tête pour Jean-Bernard. Elle le prit par le bras et emboîtèrent leurs pas, suivi du docteur Martellon.