31 juillet 2019

suite

Machinalement elle se rendit à la cuisine où Jean-Bernard, toujours en tenue de cycliste, était assis, prostré, devant son bol de café qu’il n’avait pas touché.

  • Qu’est ce qu’il t’arrive, cela fait presque une heure que tu es là. Tu ne te sens pas bien, tu veux que j’appelle le médecin.

Jean-Bernard les yeux hagard, répondit.

  • Je ne sais pas quel jour nous sommes.
  • Voyons chéri, nous sommes dimanche. Tu as mal quelque part, tu as fait une chute ?

Elle lui demanda de se lever, le tâta et l’inspecta sur toutes les coutures. Il se laissa faire et inlassablement s’essayant maladroitement sur une chaise, il répéta.

  • Je ne sais pas quel jour nous sommes.

Voyant qu’il n’était pas dans son état naturel, angoissé, elle l’aida à se lever et ils se dirigèrent vers la salle de bain. Elle entreprit de le déshabiller, Mais Jean-Bernard le fit lui-même. Elle lui demanda de prendre une douche, ce qu’il fit. Elayna lui prépara ses vêtements de la journée, il s’habilla seul. De retour dans le salon, Elayna par quelques petites phrases anodines, entrepris de le questionner.

  • Où as-tu mis le journal en arrivant.
  • Je ne sais pas quel jour nous sommes.
  • Comment t’appelles tu ?
  • Je ne sais pas quel jour nous sommes, répétait-il.

Paniquée, Elayna jugea que cette fixation inquiétante bien que Jean-Bernard se comportait physiquement normalement. Elle appela le médecin de garde. Il arriva dans les cinq minutes. Elle vint à sa rencontre, lui expliqua brièvement la situation et le fit entrer dans le salon.

  • Bonjour Monsieur Géraud, alors qu’est qui se passe ?

Jean-Bernard se leva du canapé, fixa le médecin qu’il ne connaissait pas et allant à sa rencontre la main tendue, il dit.

  • Je ne sais pas quel jour nous sommes.

Le médecin se tourna vers Elayna et demanda à téléphoner.

  • Il faut le transporter à l’hôpital, je vais prévenir les

                 

urgences que nous arrivons.