27 juillet 2019

suite

Soudain, il se sentit moralement épuisé, fatigué. Il avait la tête vide. Pourtant, il avait à l’esprit depuis qu’il était revenu de la cafétéria l’image de Carolyne, la caissière. Elle était douée et pourquoi pas l’employer en indépendante. A lui de la convaincre.

Il avait pris sa décision. Il retourna à la cafétéria, mais ne trouva pas la jeune femme. Sur le point de repartir, il la remarqua avec une de ses collègues sortant de la porte des vestiaires. Il lui fit signe de s’approcher. Ils se retrouvèrent face à face  et elle l’embrassa sur les joues. Certainement une rivalité entre copines de travail.

  • Vous avez un moment à me consacrer ? en tout bien tout honneur, précisa t-il.
  • Je voudrais vous faire une proposition de boulot. Cela vous intéresse toujours ?
  • Ca oui, mais tout dépendra de votre proposition.
  • Vous verrez. On va en ville, dans un bar en discuter ?
  • D’accord.

Elle laissa sa copine et monta dans la voiture de Jean-Bernard. Au cours du trajet, Carolyne, impatiente, voulait en savoir plus et pressait Jean-Bernard de commencer à lui dévoiler ce qu’il attendait d’elle. Il lui expliqua les grandes lignes. Elle acquiesçait de la tête sans rien dire.

Installés confortablement dans un bar du centre ville, ils eurent du mal à s’entendre. Tous les bars de la ville

 

                              

diffusaient le match de la coupe du monde  au stade de la  la Beaujoire de Nantes, Japon -Croatie.