17 juillet 2019

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. Jean-Bernard avait signalé le vol au commissariat de police de Levallois Perret et avait appelé Raoul sur un chantier.

• Interroge José. Il se l’ai fait voler peut être autre part et ne veux pas le dire.
• Cela ne servira à rien. La camelote est déjà revendue, par contre pour le camion, j’irais voir un copain ce soir qui pourrait nous venir en aide.
• Bien, à toi de jouer, dit Jean-Bernard.

Dans la soirée alors qu’il dînait avec Elayna à Saint-Germain-des-Prés, un homme se présenta à leur table et demanda.

• Vous êtes Monsieur et Madame Géraud ?
• Oui, dit-il, effaré.
• Monsieur Ganelon aimerait que vous l’appeliez à ce numéro.

L’homme lui remit un bout de papier avec un numéro de téléphone griffonné à la hâte.

• Comment saviez-vous que nous étions ici ?
• Monsieur Ganelon avait donné votre description et comme il n’y a pas beaucoup de DS 19 en circulation, c’était facile de vous trouver.

Jean-Bernard se leva, remercia l’individu et se dirigea vers le comptoir pour obtenir un combiné téléphonique. Raoul décrocha immédiatement.

• Mes amis on retrouvé le camion. Pour l’instant il circule dans la banlieue sud, j’attends qu’il s’arrête. Si vous pouvez passer au bureau.
• D’accord, mais comment as-tu fait ?
• Je vous expliquerais.

Ses amis étaient des livreurs de journaux. Raoul avait été livreur en cyclomoteur quand il exerçait ses petits boulots. Les journaux étaient distribués avant sept heures chez le particulier par l’intermédiaire de concessionnaires. Alors Raoul avait appelé ces responsables, pratiquement un par arrondissement et banlieue de la périphérie,  avant vingt et une heures et les livreurs au cours de leurs tournées pouvaient repérer le Berliet à ridelles de couleur bleu impérial sans aucune inscription. Il avait également communiqué le numéro minéralogique. C’est le livreur de Montrouge qui se trouvait dans la rue Alésia, qui s’était trouvé face au camion. Il y avait deux personnes dans la cabine, mais n’avait pas pu dire si la marchandise y était toujours.