12 juillet 2019

suite

. Une fois des deux passagers confortablement installés sur la banquette arrière, il se mit au volant et se présenta.

  • Je m’appelle Raoul Ganelon et vous ?
  • Cela n’a aucun intérêt pour l’instant, dit sèchement Jean-Bernard.

Raoul se contenta de la réponse et s’informa.

  • Nous allons où ?
  • Vous connaissez bien Paris ?
  • Assez bien, pour les grandes artères, après c’est plus compliqué.
  • Nous allons avenue des Ternes, dit Elayna.

Elle voulait rester seule cette nuit. Elle avait très peu de temps pour se requinquer. Elle avait une séance photos à

quinze heures dans le parc du

château de Fontainebleau.

  • C’est parti, dit Raoul le cœur en goguette.

Il conduisait bien. Assez vite, compte tenue de l’heure et de la circulation fluide à trois heures du matin, mais avec prudence. Jean-Bernard cherchait un homme à tout faire. Un homme de confiance, dévoué, comme chauffeur, mais surtout pour surveiller de loin certains ouvriers qu’ils suspectaient de vol dans son entreprise. Avenue des Ternes, ils déposèrent Elayna et Jean-Bernard se fit conduire rue de Rome. En cours de route, il lui posa quelques questions.

  • Raoul, vous avez un travail stable en ce moment ?
  • Non Monsieur, depuis trois mois.
  • Vous avez un logement ?
  • Non pas à moi. Je dors chez des copains, pas toujours les mêmes, regretta-t-il.
  • Vous seriez disposé à travailler pour moi, dans un premier temps comme chauffeur ?
  • Vous êtes sérieux Monsieur ?
  • Evidemment, autrement je ne vous en aurais pas parlé.
  • Alors c’est OK. Je commence quand ?
  • Vous avez déjà commencé.